mercredi 16 février 2011

Dépendance : rester solidaire de nos aînés

A l’heure où notre société est de plus en plus marquée par l’individualisme, il est un domaine où la solidarité est un devoir : celui du bien-être de nos aînés. Nous devons assumer collectivement les besoins d’aide et de soins des séniors.
Rendu public le 1er février dernier, le rapport des commissions des affaires sociales et des finances du Sénat démontre une fois encore la vision étroitement comptable de l’UMP et du Gouvernement sur la question de la dépendance.
Ce texte propose de limiter les coûts, mais sans avoir une analyse de l’impact du vieillissement sur la société ni chercher à répondre aux besoins concrets des personnes. Le débat sur la dépendance est de fait cantonné à la seule question financière et oriente les réflexions vers la solution de la privatisation.
Pour soi-disant éviter de déposséder les départements de leur rôle dans l’accompagnement des personnes en perte d’autonomie, il exclut d’emblée la création d’une nouvelle branche de la sécurité sociale et propose un système reposant essentiellement sur l’assurance privée non obligatoire.
Nous souhaitons le maintien d’un droit universel, assumé solidairement à travers l’impôt appliqué à tous les revenus, ceux du travail, comme ceux du capital.
Au moment où s’ouvre le débat sur la dépendance, nous rappelons notre attachement à la création d’un droit à une compensation universelle de la perte d’autonomie, quels que soient l’âge et les ressources de l’intéressé, dans le cadre d’un nouveau champ de la protection sociale.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire