mardi 22 novembre 2011

À l’attention des Français

2007/2011

Veuillez trouver ci-dessous la facture de la politique de la droite pour l’exercice 2007-2011.

VOTRE FACTURE EN DÉTAIL

En votre aimable règlement : plans d’austérité en 2011

La politique de la droite est responsable de la moitié de la hausse du déficit

(rapport de la Cour des comptes de février 2010). La crise a bon dos.

La facture de la droite

Mesures injustes et inefficaces                                                              À votre charge (en euros)

Bouclier fiscal pour les plus fortunés                                                            3,5 milliards

Niche Copé (baisse d’impôt pour les grands groupes mondialisés)               22 milliards

Baisse de l’impôt sur la fortune                                                                     1,8 milliard

Baisse des droits sur les grosses successions                                                9 milliards

Baisse des impôts sur les dividendes                                                             1 milliard

Baisse de la fiscalité des entreprises                                                            20 milliards

Subvention du chômage(mesures absurdes sur les heures supplémentaires) 18 milliards

                                                                                                                        Total 75 milliards
 
En votre aimable règlement : plans d’austérité en 2011

dimanche 20 novembre 2011

DOB 2012, lundi 14 novembre 2011

Le Débat d’Orientations Budgétaires (DOB) du lundi 14 novembre 2011, séance plénière marquant l’ouverture des discussions liées au budget départemental 2012, a surtout été marqué par trois absences et non des moindres. Les membres du groupe Initiatives et Progrès, censés appartenir à la majorité et dont deux élus font partis de l’exécutif, n’ont pas jugé utile de soutenir les propositions formulées par l’équipe Bertaud.

Laissant « l’union pour la Vienne » à ses tensions et à ses parties de « je t’aime moi non plus », le groupe des élus de gauche a livré, par la voix de son Président Jean-Daniel BLUSSEAU, son analyse générale d’un contexte budgétaire n’incitant pas à un optimisme béat.

Intervention de Jean-Daniel BLUSSEAUSe penchant plus particulièrement sur les chiffres liés aux recettes, Gérard BARC, Conseiller Général du canton de Vouneuil-sur-Vienne, a dénoncé une perte d’autonomie fiscale ne laissant au Département qu’une faible marge de manœuvre. En ne pouvant agir désormais que sur le taux du foncier bâti, le Conseil Général se retrouve sous tutelle et ne peut compter que sur les compensations et dotations d’Etat dont l’avenir est plus qu’incertain en cette période de crise.

Gérard BARC s’est également alarmé d’un recours en hausse à l’excédent budgétaire pour équilibrer les comptes, preuve que le Département doit piocher toujours plus dans ses réserves pour assumer ses compétences. Il a également noté que l’emprunt ne servirait qu’à rembourser les annuités précédentes.

Concernant l’action sociale, compétence phare du Conseil Général, Sandrine MARTIN, Conseillère Générale du canton de Poitiers 6, est intervenue sur le manque d’accompagnement individuel des plus démunis, estimant que les effectifs de travailleurs sociaux et les conditions de travail de ces derniers n’étaient toujours pas à la hauteur des attentes. Elle a également souligné le manque de prévention dans le cadre de l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE), amenant la Vienne à un taux de placement des enfants très supérieur à la moyenne nationale.

Sandrine MARTIN a enfin rapporté l’interrogation du groupe des élus de gauche quant à la proposition de la majorité de mettre un terme à l’aide aux vacances. Ce dispositif soutient aujourd’hui de nombreuses familles, permettant aux enfants d’aller en structure d’accueil de loisirs.

Thierry MESMIN, Conseiller Général du canton de Lussac-les-Châteaux, s’est étonné que certaines aides liées au logement aient été actées mais non versées aux bénéficiaires. Malgré une réponse se voulant rassurante du chef de service concerné, il semblerait que certaines lignes de crédits soient trop rapidement épuisées pour répondre à l’ensemble des sollicitations.

Comme à son habitude, l’exécutif cherche à minimiser l’impact de la crise sur les finances du Conseil Général en s’obstinant à faire croire que la Vienne est moins touchée que les autres. Pourtant, plus d’un tiers des Départements est aujourd’hui dans une impasse budgétaire. Peut-on raisonnablement penser que ces collectivités ont toutes mal géré leurs finances ?

Lentement mais surement, le Département comme toutes les collectivités locales perd de son autonomie et se transforme en guichet payeur pour le compte de l’Etat, avec l’aval des élus locaux de droite qui, par trop d’allégeance au Gouvernement, contribuent chaque jour un peu plus à réduire nos capacités d’agir.

vendredi 18 novembre 2011

Objet : G20. La nuit à 37 000 euros de Sarkozy

 Article de la Dépêche du midi du 8 novembre 2011

 "G 20 La nuit à 37 000 € de Sarkozy

 En pleine crise économique, et alors que le gouvernement racle les fonds de tiroirs à la recherche des milliards manquants, le prix de la nuit d'hôtel de Nicolas Sarkozy à Cannes, la semaine dernière pour le
 sommet du G20, frise la provocation.
 En dépensant un peu plus de 37 000 € pour une nuit dans une suite de l'hôtel Majestic de Cannes, le Président français se hisse sur la plus haute marche du podium des dirigeants peu regardants à la dépense. Il devance Barack Obama et Silvio Berlusconi, hébergés au Carlton voisin, pour respectivement 35 000 € et 29 000 € la suite. Le président chinoisHu Jintao, objet de toutes les attentions, a payé trois fois moins cher sa chambre au Gray d'Albion, soit 11 600 €. Sans pour autant dormir dans un Formule1, le Premier ministre anglais David Cameron peut s'enorgueillir d'avoir été le plus économe des dirigeants présents àCannes. Il n'aura déboursé « que » 1950€ pour une nuit au Marriott.
 C'est toujours 300 € de plus que le salaire mensuel médian en France. On est loin de la « République irréprochable » du candidat Sarkozy en 2007. Il ne suffira pas de geler le salaire du Président et des ministres pour y parvenir."

jeudi 10 novembre 2011

Pour aller plus loin dans l'aide alimentaire

 Dans le cadre des actions en faveur de l'aide alimentaire, la Région met en place une charte alimentaire régionale et fait entrer les « circuits courts » dans le réseau.

Pour soutenir les réseaux de distribution alimentaire et poursuivre ses actions en faveur de ceux qui en ont besoin, la Région votera lors de la prochaine Commission Permanente (lundi 14 novembre) la mise en place d'une Charte alimentaire régionale destinée à s'assurer de la qualité et de la diversité des produits des épiceries sociales et solidaires.

L'Assemblée régionale votera également la mise en place d'une action expérimentale destinée à rapprocher les circuits-courts des réseaux de distribution. Ce projet porté par l'Association Nationale de Développement des Epiceries Solidaires (ANDES) permettra le développement d'une forme de production solidaire en faveur des plus démunis avec des partenariats locaux et par l'intermédiaire des épiceries sociales.

mercredi 9 novembre 2011

Un mépris intolérable des associations caritatives

Lors de la dernière séance budgétaire, notre groupe a une nouvelle fois interpellé la majorité sur l’augmentation de la précarité dans la Vienne (voir notre précédente tribune). Malgré les preuves déjà apportées d’une réelle urgence à protéger les plus fragiles, l’exécutif s’évertue à minimiser une situation de crise lancinante.

Premiers témoins de cette précarité, les associations caritatives se substituent aux carences d’un système public qui n’accompagne plus les populations démunies. Avec une augmentation moyenne de 25% des bénéficiaires sur les 3 dernières années, les bénévoles croisent de plus en plus de travailleurs, d’étudiants ou de retraités pauvres.
Le Département se doit d’être en première ligne pour soutenir ces associations. Nous avons souhaie qu’une enveloppe supplémentaire de 50.000 euros, prise sur des recettes non prévues au budget, soit attribuée selon les besoins. En réponse, nous n’avons obtenu que des railleries du vice-président aux affaires sociales, ce dernier taxant même certaines associations d’épargne abusive.
C’est ainsi qu’il a argué que la Banque Alimentaire de la Vienne n’avait pas besoin de fonds supplémentaires, puisqu’elle possédait plus de 7 mois d’avance de trésorerie. C’est mal connaître la gestion d’une association qui perçoit des subventions annuelles et pour laquelle 12 mois de trésorerie sont nécessaires, afin de couvrir les dépenses non compensées par des recettes immédiates.

Les bénévoles apprécieront…
Ce mépris est inadmissible et n’honore pas les élus de la majorité qui ne reconnaissent pas l’action des associations.

Aides à l'agriculture : le Contrat Régional d'Exploitation

Vous êtes exploitant agricole et vous avez un projet d’investissement pour vos bâtiments d’élevage ? La Région vous aide. Pour aider les agriculteurs à surmonter les difficultés récurrentes qui se sont amplifiées avec la crise du lait et parce que l'agriculture occupe une place prépondérante dans le développement de notre territoire, la Région accompagne les éleveurs avec le Contrat Régional d'Exploitation en faveur de l'élevage (CRE).
Par cette action, il s'agit de soutenir les éleveurs dans la modernisation et l'adaptation de leurs équipements et bâtiments d'élevage tout en privilégiant la reconquête des prairies et l'autonomie alimentaire des exploitations.

Créé en 2005, le CRE s'adresse aux éleveurs dont le siège d'exploitation est situé en Poitou-Charentes. Ils s'engagent à pérenniser et développer une activité agricole qui contribue à une production régionale de qualité, à la création de valeur ajoutée, mais aussi à la protection et au renouvellement des richesses et ressources naturelles. Les bénéficiaires s'engagent également à ne pas cultiver de plantes génétiquement modifiées et à ne pas utiliser d'aliments pour leur cheptel contenant des organismes génétiquement modifiés, en conformité avec la position de la Région.
Le CRE se décline en trois action selon la filière concernée :
le CRE Herbager pour les filières bovine, ovine et caprine
le CRE Autonomie Alimentaire pour la filière porcine ;
le CRE Elevages Spécialisés pour la filière équine, asine, avicole et cunicole.
Pour la seule année 2010, près de 150 exploitants ou structures agricoles ont bénéficié du CRE pour l'élevage.

vendredi 4 novembre 2011

Naintré : pas d’investiture socialiste pour le moment

 Le Bureau  National du Parti Socialiste a décidé de ne pas faire d’appel à candidature pour les élections législatives dans la quatrième circonscription de la Vienne (Châtellerault-Loudun). Cette décision a été prise en juin 2011. Le Conseil Fédéral de la Vienne en a pris acte le 6 juillet, et les militants en ont été informés durant l’été. Le gel de cette circonscription est lié aux négociations en cours au niveau national entre le PS et Europe Ecologie les Verts, portant notamment sur la détermination d’un certain nombre de circonscriptions réservées au parti écologiste. Il faut rappeler que l’investiture aux élections législatives appartient aux instances nationales, et que la Fédération Départementale n’est pas décisionnaire. Nous avons attiré l’attention de nos instances nationales sur les problèmes posés par ce choix. Nous attendons maintenant la décision définitive. Au cas où les négociations nationales ne porteraient pas finalement sur la 4° circonscription, le Bureau National aura la possibilité de la réserver aux candidatures féminines pour assurer la parité dans le département. Dans ces conditions, la déclaration de candidature de notre camarade conseiller général et maire de Naintré, Christian Michaud, qui eut été parfaitement légitime dans un autre contexte, revêt un caractère hypothétique. Je suis certain que, en tant que militant socialiste et ancien secrétaire de section, Christian Michaud aura à cœur d’appliquer la décision nationale de son Parti, quelle qu’elle soit.

Jean-François Macaire
Premier secrétaire fédéral

CONSEIL GENERAL Commission Permanente, vendredi 28 octobre 2011

A l’occasion de la Commission Permanente du mois d’octobre 2011, les élus de gauche ont interpellé la majorité sur les points suivants :

SOCIAL

Michel TOUCHARD, Conseiller général du canton de Poitiers 3, et Xavier MOINIER, Conseiller général du canton de Saint-Julien-l’Ars, ont commenté l’avis proposé par la majorité sur le Projet Régional de Santé. Ils ont regretté une nouvelle fois l’absence d’anticipation de la part de l’Agence Régionale de Santé Poitou-Charentes (ARS) tout en demandant que l’avis du Département soit assorti d’une demande complémentaire :
« Il est enfin nécessaire de mettre en place une régulation de l’installation des médecins, en demandant notamment aux jeunes médecins d’exercer dans une zone de santé prioritaire pendant les premières années à la sortie des études. »

=>L’exécutif n’a pas souhaité porter à la délibération cette mention complémentaire. Le Vice-président en charge des affaires sociales, visiblement agacé par cette discussion pourtant essentielle, a coupé court à toute discussion.

ROUTES

Xavier MOINIER a exprimé sa satisfaction concernant l’avancement des études sur la déviation de la commune de Saint-Julien-l’Ars.


Michel TOUCHARD a une nouvelle fois demandé où en étaient les discussions concernant la RN 147 et le contournement de Mignaloux-Beauvoir. Il s’est réjoui d’apprendre qu’une réunion sur la question se tiendrait le 2 décembre prochain et a espéré des avancements significatifs sur ce dossier.

ECONOMIE

Jean-Daniel BLUSSEAU, Conseiller général du canton de Poitiers 7 et Président du groupe, a estimé que l’intervention économique de la Région Poitou-Charentes dans le capital de l’entreprise Eco & Mobilité (conception de véhicules électriques) était nécessaire et que le Département devait se sentir concerné par le développement de cette filière sur son territoire.

=>L’assemblée départementale a validé à l’unanimité le projet régional concernant la sauvegarde de cette activité à la pointe du développement durable.

AMENAGEMENT DU TERRITOIRE

Thierry MESMIN, Conseiller général du canton de Lussac-les-Châteaux, s’est inquiété du nombre de dossiers éligibles au Programme d’Aide au Développement des Communes (PADC) et actuellement sans financements.

=>La majorité s’est engagée à honorer les demandes en instance, en rappelant que certaines demandes seraient étudiées avec les nouveaux critères applicables au 1er janvier 2012.

EDUCATION

Michel GUERIN, Conseiller général du canton de Châtellerault-Ouest et Xavier MOINIER sont intervenus sur les aides à l’enseignement supérieur, estimant qu’il fallait éclaircir les critères de cette aide proposée par le Département.