lundi 31 janvier 2011

Une majorité très minoritaire

« Majorité = nom féminin désignant le plus grand nombre. Fraction d’une assemblée dont la politique réunit le plus grand nombre de suffrages. » La définition est limpide, pourtant les élus de droite du Conseil général de la Vienne semblent en ignorer le sens. Preuves à l’appui.

L’exécutif actuel conduit par Claude Bertaud s’affiche sous la bannière « majorité départementale », slogan qui relève d’une véritable communication mensongère au regard des forces politiques présentes dans l’Assemblée. En effet, sur 38 représentants :
=>18 élus forment le groupe des élus de gauche depuis mars 2008, =>3 élus de droite ont constitué un groupe indépendant. Ils votent le budget mais se démarquent de l’équipe Bertaud en ne votant pas toutes les délibérations, =>Depuis juin 2010, un élu de droite a pris ses distances avec l’exécutif, en démissionnant de sa vice-présidence et en votant contre le budget 2011, =>Restent donc 16 élus de droite se revendiquant de la « majorité départementale ».
Les règles élémentaires de calcul ont-elles échappé à l’exécutif en place ?
Sauf à être ouvertement de mauvaise foi, chacun s’accordera à valider que 18 a toujours été supérieur à 16. A l’approche des élections cantonales en mars et au regard de la politique nationale menée par la droite, il semble effectivement préférable de vouloir se désolidariser du courant UMP. Pourtant, ce sont bien les préceptes de la mouvance présidentielle que l’exécutif départemental suit.
Cette vaine tentative de maquillage électoral trouve vite sa limite, y compris au sein des équipes de la droite. Il suffit d’analyser la situation quasi fratricide sur le canton de Chauvigny, où l’élu sortant estampillé « majorité départementale » va trouver sur sa route un candidat UMP. Cependant, et pour masquer les tensions, ce dernier se présentera officiellement sans étiquette.
De son côté, la gauche présente un groupe soudé et prêt à prendre ses responsabilités en affichant clairement ses valeurs. Nous n’avons jamais versé dans l’opposition systématique, apportant une critique constructive sur ce qui le méritait tout en sachant aussi soutenir des projets jugés bénéfiques à l’intérêt départemental.
Empêtrée dans ses contradictions et ne disposant plus que d’une unité de façade, la « majorité minoritaire » est aujourd’hui en bout de course.

dimanche 30 janvier 2011

Une (sur)communication trompeuse

Le groupe des élus de gauche du Conseil général souhaite réagir et apporter des précisions suite à la parution dans les colonnes de la presse régionale d’un l’article intitulé « les familles en difficulté protégées par le Département ». Les Mesures d’Accompagnement et de Protection des Majeurs Vulnérables (MASP), dont il est question, s’imposent à l’ensemble des Conseils généraux de France. Il ne s’agit donc pas d’une spécificité du Département de la Vienne. Nous tenons aussi à souligner que l’exécutif départemental vient de diminuer de 16% les sommes consacrées à ce dispositif (de 600 000€ en 2010 à 500 000€ en 2011 !).
Si nous ne contestons pas l’intérêt des MASP, il ne faudrait pas que cette mesure qui concerne 200 familles fasse oublier le reste de la politique sociale élaborée par les élus de droite.
Permettez nous de rappeler ceci :
• Les agents sociaux du Conseil général avaient au printemps 2009 mené un mouvement important pour dénoncer leurs difficultés à assurer l’accompagnement social des personnes les plus démunies (voir notre article http://www.vienneagauche.fr/spip.ph...).
• La précarité a très fortement augmenté dans notre département sans qu’aucun dispositif nouveau ne soit mis en place (http://www.vienneagauche.fr/spip.ph...).
• La pression sur les associations caritatives s’est accrue sans que l’exécutif ne juge bon d’accroitre les subventions allouées.
• L’Etat doit plus de 200 millions d’euros au département au titre des transferts de compétences sans que le président ne mène un recours sérieux pour recouvrer cette dette (http://www.vienneagauche.fr/spip.ph...).
La politique sociale du Conseil général est donc loin d’être exemplaire. Peut-être qu’à l’approche des élections cantonales de Mars prochain, les élus de droite du département souhaitent camoufler les insuffisances de leur politique ? Quoi qu’il en soit, le contraste entre la réalité des faits et le discours des élus UMP est saisissant.

Les coopératives agricoles s'engagent dans la reconquête de l'eau

Distribuer une eau de qualité à un prix acceptable est de la responsabilité des communes et des syndicats d'eau potable. Réduire les pollutions par la baisse de l'utilisation des nitrates et des pesticides en agriculture nous concerne tous. Aussi, depuis 2004, la Région s'est-elle engagée, aux côtés des collectivités, dans le programme Re-Sources pour relever le défi d'une eau naturellement potable, en coopération avec les Départements de Charente et des Deux-Sèvres, l'Etat, les Agences de l'eau et la profession agricole.
Un accord de partenariat a été signé par la Fédération Régionale des Coopératives Agricoles, regroupant les coopératives agricoles de Poitou-Charentes, et par la Région et ses partenaires. Il renforce les engagements du Conseil agricole et traduit cette volonté commune de reconquérir les ressources pour l'eau potable.
Cet accord définit les actions concrètes à engager par les coopératives agricoles avec les acteurs locaux, syndicats d'eau, communes, consommateurs, associations,..., pour accompagner au mieux les agriculteurs dans les changements à mettre en oeuvre sur leurs exploitations.
L'implication des coopératives agricoles et de l'ensemble des professionnels de l'agriculture est donc un gage de réussite pour réduire les pollutions et accompagner les agriculteurs pour des pratiques plus respectueuses de l'environnement.

samedi 29 janvier 2011

A Bruxelles, la Région défend une PAC plus efficace

La Région a défendu à Bruxelles, mardi 24 janvier, de nouvelles propositions pour une réorganisation de la Politique Agricole Commune : plus durable et plus proche des besoins des territoires.

Mardi 24 janvier, la Région Poitou-Charentes représentée par son vice-Président en charge des questions agricoles, Benoît Biteau,et en collaboration avec les Régions Bretagne, Pays de la Loire et Basse-Normandie, a organisé à Bruxelles une journée consacrée à la réforme de la Politique Agricole Commune.

Les quatre Régions de l’Ouest français – Bretagne, Pays de la Loire, Poitou-Charentes et Basse-Normandie- ont travaillé à une position commune et réussi à rassembler d’autres Régions européennes autour d’une Déclaration pour « une PAC forte, refondée, et adaptée aux défis du 21ème siècle ». Au total, ce sont onze Régions de différents pays de l’Union Européenne qui ont signé et défendu une Déclaration commune devant les différentes Institutions européennes. Le texte, signé par la Présidente Ségolène Royal, a été remis à Dacian Ciolos, Commissaire européen à l’Agriculture.
Les grandes lignes directrices de cette position sont notamment : le maintien d'une politique agricole commune, forte, avec un budget conséquent et efficace ; doter la PAC d’instruments de gestion des marchés permettant une véritable stabilisation des prix ; considérer l’emploi comme une priorité ; faire évoluer tous les modèles agricoles vers plus de durabilité ; renforcer le rôle des Régions pour une application des mesures de la PAC adaptée aux territoires…
A partir d’exemples concrets émanant de leurs territoires, il a été démontré que l’agriculture est l’affaire de tous et qu’elle est un secteur essentiel pour répondre aux défis alimentaires, économiques, sociaux, environnementaux, climatiques et territoriaux auxquels l’Union Européenne doit faire face.

vendredi 28 janvier 2011

Le conseil général fait des annonces mais le conseil régional agit

vous trouverez ci-aprés les délibérations qui seront prises a l'issu de l'assemblée plenière de la region (de gauche faut il le rappeler ?)le 31 janvier 2011
 Les lecteurs et les électeurs loudunais verront que malgré les mensonges  du conseil général de droite qui annonce beaucoup mais n'agit que peu , la région n'oublie pas le nord de la vienne
une lecture approfondie du document qui suit est édifiant à ce sujet

jeudi 27 janvier 2011

L’Ecole publique vue de la mairie de Loudun

La position du Maire de Loudun sur l’avenir du Lycée Professionnel Marc Godrie se veut déterminée et volontaire. On va voir ce que l’on va voir et le rectorat comme le région n’ont qu’à bien se tenir . On le retrouve ici dans son rôle de chevalier blanc, défenseur et dernier rempart de l’Ecole Publique. Pourquoi ne pas aller au bout des informations qu’il connaît pour rassurer ou expliquer. Oui, Monsieur le Maire, la Région a pris ses responsabilités dans le cadre des compétences qui sont les siennes et il sert à rien de la fustiger si ce n’est pour vouloir continuer d’apparaître comme l’élu local gérant sa commune au-dessus des contingences politiques. Quels que soient le lycée ou la région, c’est le rectorat et lui seul qui décide ou non des créations comme des suppressions, les régions ne pouvant agir qu’en aval de ces choix. S’agissant de le filière « Hygiène Environnement » vous ne pouvez pas ignorer que la Région a voté contre le projet de la carte des formations initiales proposé par les rectorat le 10 janvier dernier en dénonçant la suppression de 255 postes l’année où les effectifs augmentent, comme elle dénonce le démantèlement du système éducatif mené par le gouvernement qui exige la suppression de 16000 postes d’enseignement. Comment cautionner une politique de restriction budgétaire passant par le sabordage des filières de formation professionnelle, comment accepter qu’une rectrice annonce, sans sourciller, que sa vision de la scolarité se fait au travers de la lorgnette d’une pénurie imposée ? Tout comme nous, vous connaissez ces éléments mais comme à l’accoutumé, vous ne ferez pas de critique sur une politique voulue par la droite UMP dont, bien entendu, vous ne faites pas partie.
L’autre filière naguère en danger et aujourd’hui remise sur les bons rails, celle de la Boulangerie Pâtisserie, n’aura pas non plus besoin de vos rodomontades pour que la Région remplisse sa mission. Des travaux d’importance ne se décrètent pas à la légère, vous le savez bien et pour ceux en question l’appel d’offres a été lancé en décembre 2010. Ironie du sort et hasard du calendrier, l’ouverture des plis se faisait pendant que vous receviez les lycéens loudunais. Ce n’était pas une information tenue secrète et en parler aurait pu rassurer quelques uns d’entre nous. Le reste suivra, comme le désamiantage des locaux, première intervention indispensable qui se déroulera pendant les congés de mars 2011.
Enfin, pour en terminer avec les rappels, nous étions un certain nombre autour de la table en mai dernier quand vous avez annoncé, devant la présidente de Région, que la ville de Loudun s’impliquerait financièrement dans ce dossier. Sauf erreur pas plus la Région que le Conseil Municipale de Loudun ou la commission éducation n’ont été saisi du moindre projet depuis ce jour. Un oubli sans doute.
L’esprit de Jules Ferry n’est pas un faire valoir. L’Ecole Publique et tout ce qu’elle a représenté de valeurs et de sacrifices mérite le plus grand respect et la plus grande attention. On ne peut pas être à la fois dehors et dedans au gré des évènements, selon les circonstances.
Philippe Fortin
Conseiller Municipal
« Loudun pour un avenir solidaire »

Suppression de 255 postes d'enseignants dans les lycées poitou charentes

-Suppression de 255 postes d'enseignants dans les lycées


du Poitou-Charentes pour la rentrée 2011

( 145 suppressions et 110 postes supplémentaires à rendre)

quand le nombre d'élèves augmente.-
Le Conseil Régional indique que, compte-tenu de toutes ces difficultés,
il a voté contre le projet de la carte des formations initiales proposé par le Rectorat lors du CAEN ( Conseil académique de l'Education Nationale) du 10 janvier dernier.
A la faveur d'un décret et d'un arrêté publiés en novembre, leur prime comporte, à partir de cette année scolaire, deux volets: une part fixe de 15.200 euros, et une «part variable» dont le montant pourra aller jusqu'à 45% de la part fixe, soit de 0 à 6.840 euros.
Au total, un recteur pourra avoir jusqu'à 22.000 euros de prime. Cette mesure s'inscrit dans le cadre de l'évolution du régime indemnitaire de l'ensemble  de la fonction publique, a-t-on encore souligné.
Les préfets, par exemple, bénéficient aussi de primes de résultat, qui peuvent s'échelonner
annuellement de 8.250 euros pour un sous-préfet à 28.164 euros pour un préfet, voire,
pour quelques très haut gradés, à 60.000 euros (pour la totalité des primes perçues)
"Est-ce qu'elle sera attribuée à ceux qui auront bien appliqué la politique de suppression d'emplois de l'Education nationale, ou au contraire à ceux qui auront essayé de mettre en place des formations pour les enseignants",
(Bernadette Groison, secrétaire générale de la FSU.)

mercredi 26 janvier 2011

Croissance verte : des résultats et de nouveaux projets

« Avec mon impulsion, la Région Poitou-Charentes a fait de la croissance verte sa priorité. Nous avons voulu développer les énergies renouvelables, et les résultats sont là : à fin 2010, la capacité de produire de l'électricité solaire en Poitou-Charentes est quatre fois plus importante que l'année précédente. C'est le résultat d'une mobilisation de tous les acteurs, source d'énergies nouvelles, d'emplois et de compétitivité avec le renforcement de l'autonomie énergétique du territoire. Dans le même esprit, je propose aux élus régionaux d'ouvrir de nouveaux chantiers : grâce à la participation de toute la filière, nous allons engager le soutien aux bâtiments de très basse consommation, enjeu de maîtrise de l'énergie, de pouvoir d'achat pour les familles et d'expertise pour les entrepreneurs du bâtiment. Après le succès des maisons - bois et des bâtiments basse consommation, je souhaite que nous puissions conserver notre avance et offrir aux habitants de la région un soutien permettant de mieux répondre aux besoins du futur. »
Ségolène Royal
Présidente de la Région Poitou-Charentes

mardi 25 janvier 2011

L’achèvement de la carte départementale de l’intercommunalité inquiète

A lire également sur www.thierry-mesmin.fr.cr L’Assemblée départementale était réunie ce vendredi 21 janvier 2011 pour examiner les dossiers de la première Commission Permanente de l’année. J’ai profité de cette séance de travail pour interpeller le Président du Conseil général sur la question de l’achèvement de la carte des intercommunalités dans la Vienne.
A l’heure où les bruits de couloir sont nombreux sur le sujet, il serait question de ramener le nombre de Communautés de 22 à 8 dans notre Département, en fusionnant des territoires dont la pertinence ne semble pas avérée pour les services de l’Etat.
Cette volonté, conjuguée à la refonte prochaine des limites cantonales, remettrait en cause les efforts portés par les élus locaux d’engager des actions mutualisées au sein d’un bassin de vie cohérent. Le canton de Lussac-les-Châteaux est un parfait exemple de synergies réussies dans un espace à taille humaine et raisonnable, et il n’est pas le seul.
Suite à mon intervention, le Président du Conseil général s’est engagé à réunir les Présidents d’intercommunalité de la Vienne pour dégager une position commune à faire connaître aux services préfectoraux.
Pour ma part, je vois dans l’intercommunalité un outil pertinent d’aménagement du territoire, capable d’offrir à la population des services de qualité presque impossible à penser sans mutualisation. Mais, et dans le but de conserver une échelle de réflexion raisonnable, cette mutualisation ne peut vraiment pas s’opérer sur une intercommunalité hypertrophiée.

lundi 24 janvier 2011

ADMR. Communiqué du Groupe des Elus Socialistes et Républicains du Conseil Général.

Le Groupe des Elus Socialistes et Républicains du Conseil Général partage les inquiétudes exprimées par le Président de l’ADMR de la Vienne dans la presse de samedi dernier. Le Groupe tient à dénoncer la décision gouvernementale qui vise à supprimer les exonérations de cotisations sociales patronales et concernant le travail d’aide à la personne. En effet, si cette décision qui s’inscrit dans le « coup de rabot » que le gouvernement veut donner à l’ensemble des niches fiscales est parfaitement justifiée quand elle touche les hauts revenus, elle devient injuste et inacceptable quand elle atteint les citoyens les plus faibles. C’est le cas notamment pour tous les emplois liés au maintien à domicile, à l’aide à la personne âgée, à la personne dépendante ou celle en situation de handicap.
La majorité UMP du Conseil Général (ou ce qu’il en reste), par les voix de son Président Claude Bertaud et de son Vice-président B Belin, chargé de l’action sociale, se distingue à nouveau par son double langage. Elle dit dénoncer et ne pas être d’accord avec les décisions, à l’évidence injustes, prises par un gouvernement qu’elle a participé à mettre en place et défend toujours par ailleurs. Personne n’est dupe, elle ne peut à la fois soutenir les intérêts des habitants du Département, notamment des plus faibles, et en même temps le Gouvernement de Nicolas Sarkozy.
Yves Rouleau, le 23 janvier 2011

dimanche 23 janvier 2011

France-Allemagne: l'escroquerie de la "compétitivité"

La grande esbroufe d’Éric Besson Sous prétexte d’un différentiel de compétitivité avec l’Allemagne, à partir d’une analyse très orientée, le gouvernement lance une offensive pour abaisser les cotisations sociales et les impôts des entreprises et flexibiliser davantage l’emploi.

Le Conseil Régional dénonce les suppressions de poste dans les Lycées du Poitou-Charentes

Le Conseil Régional du Poitou-Charentes dénonce la suppression de 255 postes d'enseignants dans les lycées du Poitou-Charentes pour la rentrée 2011 ( 145 suppressions et 110 postes supplémentaires à rendre) quand le nombre d'éléves augmente. Cette véritable saignée des effectifs d'enseignants dans notre région est le résultat de la politique menée par Nicolas Sarkozy supprimant 16 000 postes supplémentaires dans l'Education Nationale cette année. Cette politIque aboutit à de nombreuses fermetures de formations initiales dans les Lycées sans la moindre concertation et dans l'opacité la plus totale.
Le Conseil Régional est scandalisé par le fait que de nombreux BTS soient brutalement menacés de fermeture en l'absence de toute concertation préalable avec les établissements et les acteurs des territoires .
Le Conseil Régional indique que, compte-tenu de toutes ces difficultés, il a voté contre le projet de la carte des formations initiales proposé par le Rectorat lors du CAEN ( Conseil académique de l'Education Nationale) du 10 janvier dernier.
Ségolène Royal
Présidente de la Région Poitou-Charentes
Françoise Mesnard
Vice présidente en charge de l'Education

Le droit aux mêmes services pour tous : c'est possible


Services publics: le PS propose
envoyé par PartiSocialiste. - L'info video en direct.

jeudi 20 janvier 2011

L’exécutif déserte les réunions du Conseil Général

Les absences des élus de l’exécutif sont devenues monnaie courante au sein des différentes instances du Conseil Général. Seules les séances publiques, auxquelles les journalistes sont conviés, échappent à cette fuite des décideurs. Mais au-delà des messes institutionnelles, la vie du Département est marquée par des cessions de travail toutes aussi importantes, pour lesquelles les élus de gauche s’investissent. Malheureusement, cette volonté ne semble pas partagée par tous. Avant d’être finalisés, de nombreux dossiers font l’objet d’un examen en commissions spécialisées. Ces réunions, animées par un Vice-président du Conseil général, permettent aux élus qui y siègent d’analyser les demandes et de formuler un premier avis. Les décisions prises n’ont aucun caractère exécutoire, mais elles permettent un débat nécessaire à la bonne gestion des compétences.
Il est regrettable de voir ces moments d’échanges boudés par la minorité exécutive, qui en façade se targue d’une implication continue mais qui dans les faits opère un tri sélectif dans ses présences. Trop souvent les élus de gauche se retrouvent à être les seuls présents pour examiner les dossiers ou pour assister aux bilans des travaux faits par les services administratifs.
Visiblement les élus de la minorité sont bien trop occupés à d’autres considérations pour daigner se déplacer dans des commissions qui, certes, ne bénéficient pas d’une exposition médiatique.
Preuve est encore faite de l’essoufflement de cet exécutif qui se préoccupe plus des échéances électorales que d’une gestion quotidienne efficace.

mercredi 19 janvier 2011

Mediator ou futur paquet fiscal : les élections approchent

source marianne
 Lundi 17 janvier, le gouvernement a découvert que les conflits d'intérêt au coeur du contrôle de l'Etat pouvaient coûter des vies. Commentant le rapport de l'Igas sur l'affaire du Mediator, Xavier Bertrand s'est empressé d'annoncer la « nationalisation » de l'Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé (Afssaps). Alors que l'UMP de Jean-François Copé a tout fait pour bloquer toute réforme législative en matière de transparence financière de la vie politique, le ministre du Travail et de la Santé essaye de convaincre qu'il veut la plus grande transparence en matière de pharmaco-vigilance. De son côté, son collègue du Budget François Baroin démarre sa grande consultation, au sein de l'UMP, sur la réforme de la fiscalité du patrimoine. Ce sera le dernier gros cadeau fiscal du Président des Riches.

Le futur paquet fiscal du Président des Riches

mardi 18 janvier 2011

Agriculture Biologique : les belles promesses n’ont pas été tenues !

Souvenez-vous. Lors du Grenelle de l’environnement, le Gouvernement s’était engagé à tripler la surface agricole biologique, avec des objectifs de 6% en 2012 et de 20% en 2020. Le crédit d’impôt accordé à tout exploitant abandonnant les pesticides au profit d’un mode de production bio avait alors encouragé la création d’exploitations. Aujourd’hui, le discours a bien changé. Il suffit de lire le projet de loi de finances 2011 pour vite comprendre que l’agriculture biologique n’est plus une priorité. Où sont passées les belles promesses affichées ?
Le Gouvernement a fait voter la réduction de 4000 à 2000 euros de l’aide fiscale à la conversion. Seuls 17 millions d’euros sont donc prévus pour financer ce crédit d’impôt, soit onze fois moins que la manne allouée aux exonérations fiscales au profit de la filière des agro-carburants.
Manifestement, ni la santé des agriculteurs en proie aux dangers des pesticides, ni la défense des petites exploitations, ni les enjeux de sauvegarde de l’environnement ne sont en passe de faire plier les lobbies industriels.
Les enjeux sont pourtant des plus importants et doivent mobiliser tous les acteurs, publics et privés.
Le Conseil général de la Vienne se doit d’accompagner l’agriculture et les mutations agricoles dans l’esprit du développement durable. L’agriculture est l’un des piliers de l’économie de notre Département. L’objectif doit être de favoriser le maintien du potentiel de production pour préserver l’emploi, tout en préservant la qualité de l’environnement, et en particulier celles de l’eau et des paysages.
Les élus de gauche pensent qu’au contraire du Gouvernement, le Département doit tout faire pour atteindre les objectifs du Grenelle de l’Environnement. Pour ce faire des efforts sont à produire afin d’accroître les surfaces consacrées à l’agriculture biologique et de favoriser l’emploi de ces produits issus de cette agriculture dans la restauration collective, notamment dans les repas des collégiens.

samedi 15 janvier 2011

173 milliards d’euros de niches fiscales et sociales pour les entreprises !

source "conseil prelevements obligatoires"(CPO)

mardi 11 janvier 2011

« CENTER PARCS » : APRES LES GRAND’MESSES

Tout d’abord oui et mille fois oui, nous nous féliciterons toujours d’une implantation touristique ou industrielle créatrice d’emplois, tant en s’implantant qu’au cours de son exploitation, mais que de redondances communicatives et de récupérations opportunistes devrons-nous supporter avant l’arrivée du 1er touriste ?

La progression du chômage se poursuit

Inexorablement, depuis maintenant plus de 2 ans, le chômage augmente dans notre département. Ainsi, le nombre de demandeurs d’emploi toutes catégories confondues est passé de 19 860 en février 2008 à 25 940 en novembre 2010, soit une progression de plus de … 30% !

mercredi 5 janvier 2011

mardi 4 janvier 2011

S’indigner et espérer

En ce début d’année, j’adresse aux militants socialistes de la Vienne tous mes vœux de bonheur, de santé et de réussite. Au-delà des militants, mes vœux vont également à tous nos concitoyens. Je pense tout particulièrement à ceux qui subissent la politique de Sarkozy et ses conséquences ; le chômage, la précarité, les bas salaires, les fins de mois difficiles… L’année 2011 commence hélas très fort : augmentation du chômage, hausse des taxes, hausse du prix de l’énergie, et même instauration d’un prélèvement sur les HLM qui privera de nombreux locataires d’une amélioration de leurs logements. Comment ne pas ressentir cette indignation, à laquelle nous appelle le résistant Stéphane Hessel ? Mais s’indigner c’est aussi espérer. Face à cette dérive qui détruit les emplois et les services publics, laisse de plus en plus de gens sur le carreau, et remplit chaque année davantage les restos du cœur, il nous appartient de continuer nos efforts dans notre département et notre région. Elus et acteurs locaux prennent l’initiative : ré industrialisation avec la fabrication de véhicules électriques et toute la filière connexe, construction et rénovation écologiques, développement des énergies renouvelables, circuits courts du producteur au consommateur, nouveaux services à la population. Les exemples ne manquent pas.
Nous avons la conviction que l’action politique peut changer les choses, à condition qu’elle soit portée par une large majorité de citoyens et qu’elle s’appuie sur les forces vives de nos territoires.
Une occasion de changement nous est offerte cette année avec les élections cantonales. Gérard Barc et l’ensemble des candidats et élus du conseil général savent qu’ils peuvent compter sur la mobilisation de tous pour construire ensemble cet évènement historique : la Vienne à gauche !
Ensemble continuons le combat pour en finir avec ce régime inique et construire une société juste et solidaire où chacun pourra s’épanouir.
Jean-François MACAIRE
Premier secrétaire fédéral