mercredi 14 décembre 2011

BP 2012 : intervention de Gérard BARC sur l’aide aux communes

Monsieur le Président, chers collègues,
Au moment de préparer le nouveau plan d’aide 2012/2014, la moindre des choses aurait été d’effectuer une évaluation du plan qui se termine avec l’année 2011.

Quelles sommes ont été réellement engagées sur les trois années et pour quels programmes, pour quelles catégories de dossier ? Quels chapitres ont été très sollicités, quels autres ont eu moins de succès et ont été moins utiles ?

Et surtout quelles sont les demandes restées en stock et en attente qui n’ont pas été honorées et pourquoi ?

Il nous remonte de plusieurs communes que des dossiers réputés complets, considérés comme éligibles d’après notre règlement, ne reçoivent pas de suite positive et sont dénommés : NON PRIORITAIRES OU NON TRAITES.

A l’évidence, dans certains domaines et je citerai au hasard l’assainissement, les enveloppes financières affectées sont très insuffisantes pour faire face à la demande. Pourquoi ne pas le dire en face aux Maires et être transparents plutôt que de laisser croire que tout sera financé, si le dossier est éligible, alors que ce n’est pas vrai.

Alors nous souhaitons instamment pour la fin de la semaine deux choses :

=>d’une part la communication des sommes consacrées à chaque chapitre du plan sur les trois dernières années,

=>d’autre part le montant des dossiers complets en stock, non traités à ce jour et répartis par chapitres.

Pour le prochain plan 2012/2014, il aurait été judicieux de s’y prendre beaucoup plus en amont et de consulter les communes par des réunions décentralisées sur deux ou trois cantons par exemple, comme vous l’aviez fait il y a trois ans. La proposition que nous aurons à débattre cette semaine n’est qu’un faible toilettage de l’existant.

La mesure principale à laquelle nous tenons est la solidarité financière entre les communes. Avoir des taux de subventionnement supérieurs pour les communes les plus pauvres et inférieurs pour les communes les plus riches, au travers du potentiel financier qui est l’indicateur pertinent. Vos propositions de modulation, liées à la taille des communes et au zonage de revitalisation rurale, ne comblent pas les inégalités. Ce n’est pas une question de taille ou de zonage, mais de richesse de la commune et donc de potentiel financier.

Nous souhaitons par ailleurs des mesures très clairement incitatives et fléchées sur deux chapitres :

=>D’abord, la mise aux normes d’accessibilité des bâtiments existants, ce qui va engendrer des contraintes financières fortes pour les communes d’ici 2015,

=>Ensuite un soutien accru aux projets éco-responsables, avec un système de bonus apporté aux dossiers vertueux en matière d’économie d’énergie et allant au-delà de la réglementation en vigueur. Par exemple, si la norme impose un bâtiment basse consommation, il faut encourager spécifiquement une structure à énergie positive. C’est bon pour les économies en fonctionnement et c’est bon pour la planète.

Sur ces deux chapitres, il faut des taux de financement supérieurs.

Ce type d’orientations, et notamment celles d’une réelle solidarité financière envers les communes, ne sont pas une invention sortie du chapeau. Plusieurs dizaines de départements, de gauche comme de droite, ont mis en œuvres de tels dispositifs.

Alors pourquoi pas chez nous ?





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dimanche 4 décembre 2011

Intercommunalité : la gauche a fait un bon travail

Fallait-il que les élus de gauche s’impliquent dans la mise en œuvre d’une réforme voulue par le gouvernement UMP ? Bien qu’ils ne soient majoritaires, ni à l’association des maires, ni au conseil général, ce sont des élus socialistes qui ont pris les choses en main au sein de la Commission Départementale de Coopération Intercommunale : Jean Crespin, maire de Gençay, a été élu rapporteur, et Guy Monjalon, conseiller général de Dangé, assesseur.
Il faut dire qu’il y avait péril en la demeure : l’ex-Préfet Tomasini, inspiré en sous main par Jean-Pierre Raffarin, avait proposé un découpage digne de son ancien mentor Charles Pasqua. On y cherchait vainement la cohérence, cela fleurait plutôt le charcutage électoral. Et la droite départementale allait laisser faire, tout en râlant sous le manteau. Sous l’impulsion des élus de gauche, la commission départementale a évacué ces élucubrations au profit de décisions intelligentes, basées sur l’écoute des élus de terrain, au-delà des clivages politiques, et conformes aux logiques territoriales. Bravo pour cela.
L’ex-Préfet UMP voulait faire disparaître arbitrairement une dizaine de communautés de communes, au motif qu’elles seraient couteuses en fonds publics. Un comble pour le représentant d’un gouvernement qui a creusé la dette de l’Etat de 500 milliards en 5 ans ! Aucune étude sérieuse n’appuyait ce projet. Finalement, seules les communautés volontaires d’uniront. Sont notamment sauvées du ciseau UMP les communautés de communes de Lussac, St Julien, Couhé et Gençay. Un seul regret, il n’a pas été possible de donner son vrai périmètre au Grand Poitiers en y intégrant Jaunay-Clan, mais on sait que c’est un sujet tabou. Le site du Futuroscope reste donc coupé en deux. Enfin, toutes les communes isolées rejoignent des structures intercommunales.
Dans ces conditions, le désaccord apparu sur la question des syndicats d’eau –qui traverse la droite autant que la gauche, sinon davantage – doit être relativisé. Guy Monjalon, qui s’est senti mal à l’aise dans cette affaire, a réagi vivement mais avec correction. En revanche, les insultes à l’égard de Gérard Barc, rapportées par la presse sans citation d’origine, sont inadmissibles. Au contraire, tous les élus de gauche peuvent être fiers d’avoir conduit à bon port un bateau promis à la dérive de l’autoritarisme sarkozien.
Jean-François MACAIRE
Premier secrétaire fédéral

mardi 22 novembre 2011

À l’attention des Français

2007/2011

Veuillez trouver ci-dessous la facture de la politique de la droite pour l’exercice 2007-2011.

VOTRE FACTURE EN DÉTAIL

En votre aimable règlement : plans d’austérité en 2011

La politique de la droite est responsable de la moitié de la hausse du déficit

(rapport de la Cour des comptes de février 2010). La crise a bon dos.

La facture de la droite

Mesures injustes et inefficaces                                                              À votre charge (en euros)

Bouclier fiscal pour les plus fortunés                                                            3,5 milliards

Niche Copé (baisse d’impôt pour les grands groupes mondialisés)               22 milliards

Baisse de l’impôt sur la fortune                                                                     1,8 milliard

Baisse des droits sur les grosses successions                                                9 milliards

Baisse des impôts sur les dividendes                                                             1 milliard

Baisse de la fiscalité des entreprises                                                            20 milliards

Subvention du chômage(mesures absurdes sur les heures supplémentaires) 18 milliards

                                                                                                                        Total 75 milliards
 
En votre aimable règlement : plans d’austérité en 2011

dimanche 20 novembre 2011

DOB 2012, lundi 14 novembre 2011

Le Débat d’Orientations Budgétaires (DOB) du lundi 14 novembre 2011, séance plénière marquant l’ouverture des discussions liées au budget départemental 2012, a surtout été marqué par trois absences et non des moindres. Les membres du groupe Initiatives et Progrès, censés appartenir à la majorité et dont deux élus font partis de l’exécutif, n’ont pas jugé utile de soutenir les propositions formulées par l’équipe Bertaud.

Laissant « l’union pour la Vienne » à ses tensions et à ses parties de « je t’aime moi non plus », le groupe des élus de gauche a livré, par la voix de son Président Jean-Daniel BLUSSEAU, son analyse générale d’un contexte budgétaire n’incitant pas à un optimisme béat.

Intervention de Jean-Daniel BLUSSEAUSe penchant plus particulièrement sur les chiffres liés aux recettes, Gérard BARC, Conseiller Général du canton de Vouneuil-sur-Vienne, a dénoncé une perte d’autonomie fiscale ne laissant au Département qu’une faible marge de manœuvre. En ne pouvant agir désormais que sur le taux du foncier bâti, le Conseil Général se retrouve sous tutelle et ne peut compter que sur les compensations et dotations d’Etat dont l’avenir est plus qu’incertain en cette période de crise.

Gérard BARC s’est également alarmé d’un recours en hausse à l’excédent budgétaire pour équilibrer les comptes, preuve que le Département doit piocher toujours plus dans ses réserves pour assumer ses compétences. Il a également noté que l’emprunt ne servirait qu’à rembourser les annuités précédentes.

Concernant l’action sociale, compétence phare du Conseil Général, Sandrine MARTIN, Conseillère Générale du canton de Poitiers 6, est intervenue sur le manque d’accompagnement individuel des plus démunis, estimant que les effectifs de travailleurs sociaux et les conditions de travail de ces derniers n’étaient toujours pas à la hauteur des attentes. Elle a également souligné le manque de prévention dans le cadre de l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE), amenant la Vienne à un taux de placement des enfants très supérieur à la moyenne nationale.

Sandrine MARTIN a enfin rapporté l’interrogation du groupe des élus de gauche quant à la proposition de la majorité de mettre un terme à l’aide aux vacances. Ce dispositif soutient aujourd’hui de nombreuses familles, permettant aux enfants d’aller en structure d’accueil de loisirs.

Thierry MESMIN, Conseiller Général du canton de Lussac-les-Châteaux, s’est étonné que certaines aides liées au logement aient été actées mais non versées aux bénéficiaires. Malgré une réponse se voulant rassurante du chef de service concerné, il semblerait que certaines lignes de crédits soient trop rapidement épuisées pour répondre à l’ensemble des sollicitations.

Comme à son habitude, l’exécutif cherche à minimiser l’impact de la crise sur les finances du Conseil Général en s’obstinant à faire croire que la Vienne est moins touchée que les autres. Pourtant, plus d’un tiers des Départements est aujourd’hui dans une impasse budgétaire. Peut-on raisonnablement penser que ces collectivités ont toutes mal géré leurs finances ?

Lentement mais surement, le Département comme toutes les collectivités locales perd de son autonomie et se transforme en guichet payeur pour le compte de l’Etat, avec l’aval des élus locaux de droite qui, par trop d’allégeance au Gouvernement, contribuent chaque jour un peu plus à réduire nos capacités d’agir.

vendredi 18 novembre 2011

Objet : G20. La nuit à 37 000 euros de Sarkozy

 Article de la Dépêche du midi du 8 novembre 2011

 "G 20 La nuit à 37 000 € de Sarkozy

 En pleine crise économique, et alors que le gouvernement racle les fonds de tiroirs à la recherche des milliards manquants, le prix de la nuit d'hôtel de Nicolas Sarkozy à Cannes, la semaine dernière pour le
 sommet du G20, frise la provocation.
 En dépensant un peu plus de 37 000 € pour une nuit dans une suite de l'hôtel Majestic de Cannes, le Président français se hisse sur la plus haute marche du podium des dirigeants peu regardants à la dépense. Il devance Barack Obama et Silvio Berlusconi, hébergés au Carlton voisin, pour respectivement 35 000 € et 29 000 € la suite. Le président chinoisHu Jintao, objet de toutes les attentions, a payé trois fois moins cher sa chambre au Gray d'Albion, soit 11 600 €. Sans pour autant dormir dans un Formule1, le Premier ministre anglais David Cameron peut s'enorgueillir d'avoir été le plus économe des dirigeants présents àCannes. Il n'aura déboursé « que » 1950€ pour une nuit au Marriott.
 C'est toujours 300 € de plus que le salaire mensuel médian en France. On est loin de la « République irréprochable » du candidat Sarkozy en 2007. Il ne suffira pas de geler le salaire du Président et des ministres pour y parvenir."

jeudi 10 novembre 2011

Pour aller plus loin dans l'aide alimentaire

 Dans le cadre des actions en faveur de l'aide alimentaire, la Région met en place une charte alimentaire régionale et fait entrer les « circuits courts » dans le réseau.

Pour soutenir les réseaux de distribution alimentaire et poursuivre ses actions en faveur de ceux qui en ont besoin, la Région votera lors de la prochaine Commission Permanente (lundi 14 novembre) la mise en place d'une Charte alimentaire régionale destinée à s'assurer de la qualité et de la diversité des produits des épiceries sociales et solidaires.

L'Assemblée régionale votera également la mise en place d'une action expérimentale destinée à rapprocher les circuits-courts des réseaux de distribution. Ce projet porté par l'Association Nationale de Développement des Epiceries Solidaires (ANDES) permettra le développement d'une forme de production solidaire en faveur des plus démunis avec des partenariats locaux et par l'intermédiaire des épiceries sociales.

mercredi 9 novembre 2011

Un mépris intolérable des associations caritatives

Lors de la dernière séance budgétaire, notre groupe a une nouvelle fois interpellé la majorité sur l’augmentation de la précarité dans la Vienne (voir notre précédente tribune). Malgré les preuves déjà apportées d’une réelle urgence à protéger les plus fragiles, l’exécutif s’évertue à minimiser une situation de crise lancinante.

Premiers témoins de cette précarité, les associations caritatives se substituent aux carences d’un système public qui n’accompagne plus les populations démunies. Avec une augmentation moyenne de 25% des bénéficiaires sur les 3 dernières années, les bénévoles croisent de plus en plus de travailleurs, d’étudiants ou de retraités pauvres.
Le Département se doit d’être en première ligne pour soutenir ces associations. Nous avons souhaie qu’une enveloppe supplémentaire de 50.000 euros, prise sur des recettes non prévues au budget, soit attribuée selon les besoins. En réponse, nous n’avons obtenu que des railleries du vice-président aux affaires sociales, ce dernier taxant même certaines associations d’épargne abusive.
C’est ainsi qu’il a argué que la Banque Alimentaire de la Vienne n’avait pas besoin de fonds supplémentaires, puisqu’elle possédait plus de 7 mois d’avance de trésorerie. C’est mal connaître la gestion d’une association qui perçoit des subventions annuelles et pour laquelle 12 mois de trésorerie sont nécessaires, afin de couvrir les dépenses non compensées par des recettes immédiates.

Les bénévoles apprécieront…
Ce mépris est inadmissible et n’honore pas les élus de la majorité qui ne reconnaissent pas l’action des associations.

Aides à l'agriculture : le Contrat Régional d'Exploitation

Vous êtes exploitant agricole et vous avez un projet d’investissement pour vos bâtiments d’élevage ? La Région vous aide. Pour aider les agriculteurs à surmonter les difficultés récurrentes qui se sont amplifiées avec la crise du lait et parce que l'agriculture occupe une place prépondérante dans le développement de notre territoire, la Région accompagne les éleveurs avec le Contrat Régional d'Exploitation en faveur de l'élevage (CRE).
Par cette action, il s'agit de soutenir les éleveurs dans la modernisation et l'adaptation de leurs équipements et bâtiments d'élevage tout en privilégiant la reconquête des prairies et l'autonomie alimentaire des exploitations.

Créé en 2005, le CRE s'adresse aux éleveurs dont le siège d'exploitation est situé en Poitou-Charentes. Ils s'engagent à pérenniser et développer une activité agricole qui contribue à une production régionale de qualité, à la création de valeur ajoutée, mais aussi à la protection et au renouvellement des richesses et ressources naturelles. Les bénéficiaires s'engagent également à ne pas cultiver de plantes génétiquement modifiées et à ne pas utiliser d'aliments pour leur cheptel contenant des organismes génétiquement modifiés, en conformité avec la position de la Région.
Le CRE se décline en trois action selon la filière concernée :
le CRE Herbager pour les filières bovine, ovine et caprine
le CRE Autonomie Alimentaire pour la filière porcine ;
le CRE Elevages Spécialisés pour la filière équine, asine, avicole et cunicole.
Pour la seule année 2010, près de 150 exploitants ou structures agricoles ont bénéficié du CRE pour l'élevage.

vendredi 4 novembre 2011

Naintré : pas d’investiture socialiste pour le moment

 Le Bureau  National du Parti Socialiste a décidé de ne pas faire d’appel à candidature pour les élections législatives dans la quatrième circonscription de la Vienne (Châtellerault-Loudun). Cette décision a été prise en juin 2011. Le Conseil Fédéral de la Vienne en a pris acte le 6 juillet, et les militants en ont été informés durant l’été. Le gel de cette circonscription est lié aux négociations en cours au niveau national entre le PS et Europe Ecologie les Verts, portant notamment sur la détermination d’un certain nombre de circonscriptions réservées au parti écologiste. Il faut rappeler que l’investiture aux élections législatives appartient aux instances nationales, et que la Fédération Départementale n’est pas décisionnaire. Nous avons attiré l’attention de nos instances nationales sur les problèmes posés par ce choix. Nous attendons maintenant la décision définitive. Au cas où les négociations nationales ne porteraient pas finalement sur la 4° circonscription, le Bureau National aura la possibilité de la réserver aux candidatures féminines pour assurer la parité dans le département. Dans ces conditions, la déclaration de candidature de notre camarade conseiller général et maire de Naintré, Christian Michaud, qui eut été parfaitement légitime dans un autre contexte, revêt un caractère hypothétique. Je suis certain que, en tant que militant socialiste et ancien secrétaire de section, Christian Michaud aura à cœur d’appliquer la décision nationale de son Parti, quelle qu’elle soit.

Jean-François Macaire
Premier secrétaire fédéral

CONSEIL GENERAL Commission Permanente, vendredi 28 octobre 2011

A l’occasion de la Commission Permanente du mois d’octobre 2011, les élus de gauche ont interpellé la majorité sur les points suivants :

SOCIAL

Michel TOUCHARD, Conseiller général du canton de Poitiers 3, et Xavier MOINIER, Conseiller général du canton de Saint-Julien-l’Ars, ont commenté l’avis proposé par la majorité sur le Projet Régional de Santé. Ils ont regretté une nouvelle fois l’absence d’anticipation de la part de l’Agence Régionale de Santé Poitou-Charentes (ARS) tout en demandant que l’avis du Département soit assorti d’une demande complémentaire :
« Il est enfin nécessaire de mettre en place une régulation de l’installation des médecins, en demandant notamment aux jeunes médecins d’exercer dans une zone de santé prioritaire pendant les premières années à la sortie des études. »

=>L’exécutif n’a pas souhaité porter à la délibération cette mention complémentaire. Le Vice-président en charge des affaires sociales, visiblement agacé par cette discussion pourtant essentielle, a coupé court à toute discussion.

ROUTES

Xavier MOINIER a exprimé sa satisfaction concernant l’avancement des études sur la déviation de la commune de Saint-Julien-l’Ars.


Michel TOUCHARD a une nouvelle fois demandé où en étaient les discussions concernant la RN 147 et le contournement de Mignaloux-Beauvoir. Il s’est réjoui d’apprendre qu’une réunion sur la question se tiendrait le 2 décembre prochain et a espéré des avancements significatifs sur ce dossier.

ECONOMIE

Jean-Daniel BLUSSEAU, Conseiller général du canton de Poitiers 7 et Président du groupe, a estimé que l’intervention économique de la Région Poitou-Charentes dans le capital de l’entreprise Eco & Mobilité (conception de véhicules électriques) était nécessaire et que le Département devait se sentir concerné par le développement de cette filière sur son territoire.

=>L’assemblée départementale a validé à l’unanimité le projet régional concernant la sauvegarde de cette activité à la pointe du développement durable.

AMENAGEMENT DU TERRITOIRE

Thierry MESMIN, Conseiller général du canton de Lussac-les-Châteaux, s’est inquiété du nombre de dossiers éligibles au Programme d’Aide au Développement des Communes (PADC) et actuellement sans financements.

=>La majorité s’est engagée à honorer les demandes en instance, en rappelant que certaines demandes seraient étudiées avec les nouveaux critères applicables au 1er janvier 2012.

EDUCATION

Michel GUERIN, Conseiller général du canton de Châtellerault-Ouest et Xavier MOINIER sont intervenus sur les aides à l’enseignement supérieur, estimant qu’il fallait éclaircir les critères de cette aide proposée par le Département.

vendredi 28 octobre 2011

Le président Flop

Rien de nouveau à l'horizon !

Sarkozy n'a ni surpris, ni changé la donne .

Le cauchemar du camp présidentiel continue...

Pendant une heure et demie, Nicolas Sarkozy n'a pas parlé une seule fois du chômage 4,5 millions deFrançais), de la croissance qui ralentit ou du pouvoir d'achat !

Censé expliquer la crise de la dette aux Français,

il s'est en revanche acharné sur les «35 heures», l'«assistanat», le nombre selon lui trop élevé de fonctionnaires,et l'immobilisme des syndicats....sans oublier les "nuisances de la rue "!

et... loué sa réforme des retraites

Le tout à coups de slogans, et d'affirmations parfois douteuses !

Notre président-candidat ne s'est adressé qu'à un électorat:le sien.

A aucun moment il ne s'est écarté des thèmes fondamentaux de la droite.

Une droite loin des centristes .

Nicolas Sarkozy est bel et bien parti en campagne,

A droite toute

mardi 25 octobre 2011

Restauration collective : quelles garanties pour nos aliments ?

Le 23 novembre, le Collectif Vigilance OGM Poitou-Charentes, soutenu par la Région, organise un colloque sur le thème de la sécurisation alimentaire dans la restauration collective.

Afin de dresser un état des lieux des signes de qualité des produits agro-alimentaires et mesurer les garanties qu'ils apportent à la restauration collective à travers les cahiers des charges, en terme de sécurité alimentaire et sanitaire, le Collectif Vigilance OGM Poitou-Charentes organise le colloque « Quelles garanties pour nos aliments : les enjeux pour la restauration collective ».

Cette journée d'échanges, soutenue par la Région Poitou-Charentes, abordera notamment les interrogations qui se posent autour des OGM et des pesticides dans l'alimentation, l'organisation de circuits courts et la conduite d'un appel d'offres pour les approvisionnements en Restauration Hors Domicile.

Cet évènement aura lieu en présence de Monsieur Benoît Biteau, Vice-Président de la Région Poitou-Charentes :

le mercredi 23 novembre 2011 de 9h30 à 17h30

à l'Espace Régional de l'Aire Poitou-Charentes

Autoroute A10 – VOUILLE (79)

Pour vous inscrire, ou obtenir plus d'informations sur ce colloque, contactez andre.puygrenier@wanadoo.fr, et consultez le programme détaillé

samedi 22 octobre 2011

Bougez moins cher avec le covoiturage

le site du covoiturage en Poitou-Charentes La Région Poitou-Charentes a créé une plateforme internet de covoiturage gratuite avec les Départements des Deux-Sèvres, de la Vienne, ainsi que les agglomérations de Poitiers et de Niort.

Mise en relation des covoitureurs, standard téléphonique, informations pratiques sur le partage des frais ou les assurances etc..., ce site répond à toutes vos demandes sur le covoiturage en Poitou-Charentes.

A la mi-septembre 2011, le site internet enregistrait 4 250 abonnés actifs et plus de 15 000 annonces déposées depuis sa création.

le site du covoiturage en Poitou-Charentes

jeudi 20 octobre 2011

Action sociale : la tentation de la rigueur, la nécessité de la solidarité

Tribune du magazine départemental Vivre en Vienne - Octobre 2011
L’action sociale constitue le coeur d’activité des Conseils Généraux. Les différentes lois de décentralisation ont fait des Départements les chefs de file de la solidarité nationale, notamment par le versement des prestations d’aide sociale.

La crise financière débutée en 2008 s’est vite transformée en crise sociale qui dure aujourd’hui. En 3 ans, le nombre de demandeurs d’emploi a augmenté de plus de 30% dans la Vienne et l’ensemble des indicateurs de la pauvreté sont dans le rouge.

Les derniers chiffres de l’INSEE viennent appuyer ce constat, 1 habitant sur 7 vit sous le seuil de pauvreté dans notre département. Si les sommes inscrites au budget pour l’action sociale sont importantes, elles ne doivent pas pour autant masquer les lacunes de la politique conduite par la majorité. Dans de nombreux domaines celle-ci se borne à remplir a minima les compétences imposées.

Et que dire du soutien aux associations oeuvrant auprès des plus démunis ? Quand dans la Vienne une association d’aide alimentaire se voit octroyer 35 000 € par an, chiffre en stagnation depuis plusieurs années, elle peut compter sur un engagement plus conséquent dans d’autres Départements où le nombre de bénéficiaires est pourtant inférieur.
A une logique purement quantitative, nous voulons opposer une politique qualitative plus respectueuse des personnes qui subissent la violence de la précarité et qui sont les véritables victimes d’une économie déshumanisée.

Le groupe tient par ailleurs à assurer les salariés des Fonderies du Poitou de tout son soutien dans leur combat.

lundi 17 octobre 2011

resultats en Vienne du second tour des primaires

http://resultats.lesprimairescitoyennes.fr/departement/086

merci a tous de vous etre déplacés quelquefois de loin et quelquefois avec d'enormes difficultes physiques
merci d'avoir participé a cet acte citoyen

lundi 10 octobre 2011

samedi 8 octobre 2011

vote citoyens

Pensez à voter ce dimanche
aujourd'hui c'est vous qui décidez

jeudi 6 octobre 2011

message de Segolene Royal

g
Battez les sondages, mobilisez-vous pour changer... par segolene-royal

Le 9 octobre votons Poitou-Charentes

Les Primaires Citoyennes sont l’occasion de mettre un coup de boutoir au régime sarkozyste très largement abhorré. J’appelle le peuple de gauche à se mobiliser massivement pour désigner la candidate ou le candidat de la gauche aux élections présidentielles, et lui donner ainsi un formidable élan pour réussir.

Les habitants de Poitou-Charentes connaissent bien leur Présidente de Région, sa capacité à porter des politiques novatrices, sa détermination à conduire un vrai changement. Donnons ces atouts à la France.

Le 9 octobre, votons Poitou-Charentes, votons Ségolène Royal.

Jean-François Macaire

mercredi 5 octobre 2011

Primaires sur le LOUDUNAIS

Bureau de vote de Loudun


Salle de promotion (derrière l'aquarium) boulevard Maréchal Leclerc

communes concernées : Angliers, Arcay, Basses, Beuxes, Ceaux en loudun,Chalais ,Glenouze, La Roche Rigault, Loudun,Maulay,Messeme,Mouterre silly,Pouant, Saint-laon, Samarcolles.



Bureau de vote de Moncontour

Mairie de Moncontour

communes concernées :Aulnay,Craon, La Chaussée,La Grimaudiere et ses communes associées,Martaizé,Moncontour et ses communes associées, Saint Clair, Saint Jean de Sauves



Bureau de vote de Mont sur Guesnes

Mairie de Mont sur Guesnes

communes concernées :Berthegon,Derce,Guesnes,Mont sur Guesnes,Neuil sous faye, Princay,Saires, Verrue .



Bureau de vote de Saix

mairie de Saix,

communes concernees : Berrie,Bournand,Curcay sur dive,Les troisMoutiers,

Morton,Pouancay,Ranton, Raslay,Roiffé,Saint Leger de Montbrillais, Saix,Ternay,Vezieres.



numéro vert si vous avez besoin de précisions : 0800 430 410 ( gratuit depuis un poste fixe)

sur internet: lesprimairescitoyennes.fr



le 9 et 16 octobre  Votez c'est vous qui décidez

Segolene Royal sur TF1

lundi 3 octobre 2011

Montupet: les salariés grévistes découvrent que les fours ont été déménagés

source : depeche AFP de 14h43

Le 03/10/2011 à 14:43
Les grévistes de la Fonderie du Poitou aluminium (FDPA), en conflit avec leur maison-mère Montupet, ont indiqué lundi avoir découvert que les fours avaient été déménagés ce week-end et ont en représailles bloqué les accès au site, a constaté un correspondant de l'AFP.

Elections primaires citoyennes

bureau de vote de Loudun
Salle de promotion (derriere l'aquarium) boulevard marechal Leclerc
communes concernées  : Angliers, Arcay, Basses, Beuxes, Ceaux en loudun,Chalais ,Glenouze, La Roche Rigault, Loudun,Maulay,Messeme,Mouterre silly,Pouant, Saint-laon, Samarcolles.

bureau de vote de Moncontour
Mairie de Moncontour
communes concernées :Aulnay,Craon, La Chaussée,La Grimaudiere et ses communes associées,Martaizé,Moncontour et ses communes associées, Saint Clair, Saint Jean de Sauves

bureau de vote de Mont sur Guesnes
Mairie de Mont sur Guesnes
communes concernées :Berthegon,Derce,Guesnes,Mont sur Guesnes,Neuil sous faye, Princay,Saires, Verrue .

bureau de vote de Saix
mairie de Saix,
communes concernees : Berrie,Bournand,Curcay sur dive,Les troisMoutiers,
Morton,Pouancay,Ranton, Raslay,Roiffé,Saint Leger de Montbrillais, Saix,Ternay,Vezieres.

numero vert si vous avez besoin de precisions : 0800 430 410 ( gratuit depuis un poste fixe)
sur internet: lesprimairescitoyennes.fr

le 9 et 16 Votez c'est vous qui decidez

dimanche 2 octobre 2011

Fonderies : Il est grand temps que le gouvernement agisse !

Il aura fallu quatre semaines de grève pour que les salariés de Fonderies du Poitou obtiennent une rencontre avec leur patron. Hélas, sans aucun résultat. Et toujours aucun contact avec le gouvernement. L’entretien avec le Premier Ministre, annoncé avec force trompettes, n’a finalement pas eu lieu. Pourtant, faute de dialogue social, c’est bien à ce niveau là que les choses se passent. L’Etat peut changer la loi et imposer à son actionnaire Renault la reprise de l’usine d’Ingrandes.

La droite au pouvoir tient un double langage. L’UMP a voté les motions de soutien aux salariés des Fonderies, tant au Conseil Régional que dans les conseils municipaux de Châtellerault et de Poitiers. Mais à Paris, rien. L’ancien premier ministre Jean-Pierre Raffarin, et le député Abelin ont-ils oublié l’adresse de l’hôtel Matignon ? A quoi servent leurs beaux discours s’ils ne sont pas capables de les traduire en actes ? Désormais M. Raffarin peut pourtant compter sur ses collègues sénateurs pour voter une loi interdisant les baisses de salaires aux firmes qui font des bénéfices.

Des bénéfices que Montupet affiche allègrement pour le premier semestre 2011, avec un chiffre d’affaires en hausse de 32% et un résultat qui passe de 11,2 M€ à 16,4 M€, par rapport au premier semestre 2010. Comment ne pas comprendre la colère des salariés des Fonderies ? Il est grand temps que le gouvernement agisse.

Jean-François Macaire
Premier secrétaire fédéral

mercredi 28 septembre 2011

Non à la casse de l’aide aux plus démunis !

Jean-Daniel BLUSSEAU, au nom du groupe des élus de gauche du Conseil Général de la Vienne, était présent le lundi 14 septembre 2011 aux côtés des bénévoles du Secours Populaire Français de la Vienne pour dénoncer la baisse du Programme Européen d’Aide aux plus Démunis (PEAD).

Actuellement, le PEAD est de 480 millions d’euros pour l’Europe et permet d’apporter de l’aide alimentaire à 13 millions de personnes. En France, ce programme est de 72 millions d’euros et aide près de 4 millions de personnes à se nourrir par l’intermédiaire de quatre associations : Banques alimentaires, Croix-rouge, Restos du cœur et Secours populaire français.

À la demande de sept pays, la Cour européenne de justice a décidé que pour l’Europe, le budget sera diminué en 2012de plus de 75%, passant de 480 à 113 millions d’euros. La part de la France sera amputée de près de 80 % et tombera de 72 à 15 millions d’euros.

Pour le Secours populaire qui apporte une aide alimentaire à 1,3 million de personnes, ce programme représente plus de la moitié des produits distribués. Derrière les chiffres, se cache la détresse d’enfants et de familles, de personnes âgées, de chômeurs, de travailleurs pauvres, de jeunes…

Le groupe des élus de gauche du Conseil Général de la Vienne, qui réclame depuis de nombreux mois une hausse des subventions locales accordées aux associations caritatives, ne peut que s’associer à la colère des bénévoles face à cette décision européenne qui fragilisera encore plus des populations déjà fortement démunies.

lundi 26 septembre 2011

L’UMP paie son mépris pour les élus

La Fédération de la Vienne salue la victoire historique de la gauche aux élections sénatoriales de ce dimanche. Ce succès est en partie lié aux élections locales précédentes, mais pas seulement. La majeure partie des grands électeurs sont élus des petites communes, souvent sans appartenance politique. Ils subissent la politique gouvernementale comme les autres citoyens, et reçoivent par-dessus le marché, en tant qu’élus locaux, le mépris de la droite à leur égard, à l’image de l’attitude de l’ancien préfet-UMP Bernard Tomasini.

Alors qu’ils s’efforcent de maintenir la cohésion sociale et les services publics sur leurs territoires, les élus locaux ont du faire face à de multiples lois extrêmement négatives : réforme de la taxe professionnelle, réforme territoriale, démantèlement des services public, fermeture d’écoles et de classes, etc… C’est donc bien un vote politique qui s’est exprimé. C’est un camouflet pour le Président de la République, et pour Jean-Pierre Raffarin, qui a été l’un des animateurs nationaux de la campagne de l’UMP pour ces élections sénatoriales.

Le prochain congrès de l’Association des Maires de France devrait traduire cette tendance par l’élection d’un président de gauche. Cela concernera, cette fois, toute la France et donc notre département qui ne l’a pas été par ces élections sénatoriales.

Jean-François Macaire

Premier secrétaire fédéral

dimanche 18 septembre 2011

Le contrat de Ségolène Royal avec la Nation

Le contrat de Ségolène Royal avec la Nation


Devant le peuple français, moi Ségolène Royal, je m’engage à construire avec vous la République du Respect par l’ordre social juste et la participation active des citoyens.

1. La République nouvelle que nous construirons ensemble redonnera sa juste place à chacune de nos institutions : un parlement renforcé dans ses pouvoirs de contrôle et revivifié par le non-cumul des mandats, une justice préservée de toute intrusion de l’exécutif, un dialogue social efficace, des associations vivantes. L’intelligence des territoires sera mobilisée.

2. Pour refonder la démocratie, je m’engage à consulter la Nation chaque fois que l’intérêt supérieur du pays l’exigera. Le référendum d’initiative citoyenne sera instauré et des comités citoyens encouragés.

3. Je créerai un Conseil Supérieur du Pluralisme pour protéger l’indépendance des médias. La liberté de la presse à l’égard des pressions du pouvoir politique et des puissances de l’argent sera garantie.

4. Familles, Éducation, Santé, Sécurité seront protégées par la Nation. J’engagerai une action résolue pour la prise en compte du handicap, le recul des discriminations et l’égalité entre les hommes et les femmes.

5. Face à la crise et à l’explosion des inégalités, je ferai inscrire dans la Constitution la règle d’une bonne gestion des fonds publics. Elle comprend la juste répartition des efforts, la contribution équitable du capital et du travail, la garantie des ressources pour la Sécurité Sociale, la lutte contre la fraude et les gaspillages. Je m’engage à réduire la dette et à associer les Français à la réforme pour la justice fiscale, sans augmenter les impôts.

6. Pour faire de la France un pays d’entrepreneurs, les règles sociales et fiscales seront stables pour la durée du quinquennat, grâce à un partenariat équitable entre les entreprises, les salariés et les pouvoirs publics conclu lors du Grenelle des PME.

7. Je m’engage à défendre la place de la France dans le monde et le rayonnement de sa culture. La France sera une force motrice européenne pour ouvrir la perspective des États-Unis d’Europe. Elle agira pour mettre la finance au service de l’économie et pour que les banques obéissent au lieu de commander.

8. Notre nouvelle frontière sera la révolution écologique par la croissance verte et la mutation énergétique pour conquérir des emplois et protéger la planète.

9. Comme Présidente de la République, je serai la garante de la morale publique. Je veillerai au dépassement des clivages pour unir le pays face aux difficultés qui l’assaillent. Je rassemblerai autour des solutions efficaces et justes pour le travail et une vie meilleure.

10. Ce Contrat engage ma responsabilité de femme d’État face à la Nation. J’installerai un Comité de Surveillance des Engagements dont les membres seront désignés à parité par la majorité et l’opposition. La France a le devoir d’offrir à tous les siens l’espoir d’une ère nouvelle en demandant à chacun de donner le meilleur de lui-même. Vive la Liberté, l’Égalité, la Fraternité !

La France a le devoir d’offrir à tous les siens l’espoir d’une ère nouvelle en demandant à chacun de donner le meilleur de lui même.

Ségolène Royal

mardi 13 septembre 2011

taxes sur les sodas

lundi 12 septembre 2011

CONSEIL RÉGIONAL POITOU CHARENTES

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

SUBVENTIONS VOTÉES LE LUNDI 12 SEPTEMBRE 2011 POUR LE PAYS LOUDUNAIS

PRIORITÉS RÉGIONALES

ÉDUCATION,FORMATION,RECHERCHE, et ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

➢ Pour le lycée La Perrière à Loudun:

-une aide de 630 euros pour l'insertion

-une aide de 640 euros pour aider les élèves de troisième dans leur projet d'orientation et faire

découvrir le monde de l'entreprise

-une aide de 1 900 euros pour une aide personnalisée aux devoirs

➢ une aide de 3 023 euros au lycée Guy Chauvet à Loudun dans le cadre du dispositif CULTURE

PLUS 2011/2012/Lycées publics

➢ une aide de 2 735 euros pour le lycée Marc Godrie à Loudun dans le cadre du dispositif CULTURE

PLUS 2011/2012 /Lycées publics

➢ une aide de 1 250 euros pour le Lycée La Perrière à Loudun dans le cadre du dispositif CULTURE

PLUS 2011/2012 /Lycées privés

➢ une aide de 2 000 euros à la Maison des Lycéens du Lycée général et technique Guy Chauvet à

Loudun dans le cadre du dispositif CULTURE PLUSMDL/FSE/ALES des lycées publics et agricoles

pour 2011/2012

➢ une aide de 2 000 euros à lycée Marc Godrie à Loudun dans le cadre du dispositif CULTURE

PLUSMDL/FSE/ALES des lycées publics et agricoles pour 2011/2012

DOSSIERS THÉMATIQUES

CROISSANCE VERTE ET MUTATION ÉCOLOGIQUE ET SOLIDAIRE DE L'ÉCONOMIE

➢ une aide de 500 euros à la SARL ETIENNE à Loudun dans le cadre du dispositif CHEQUES TIC

RURALITÉ- AGRICULTURE -PÊCHE -CULTURES MARINES

➢ Une aide 9 177 euros 56 à l'EARL LE CARDINAL à Dercé pour l'installation de 2 serres pour la

production de plants de melon

ÉDUCATION,FORMATION,RECHERCHE, et ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

➢ Une aide de 27 000 euros au lycée Guy Chauvet à Loudun pour l'acquisition de matériel nécessaire

à la réforme de la filière informatique pour la formation BTS FORMATION SIO (SERVICE

INFORMATIQUE AUX ORGANISATIONS) et cela dans le cadre du dispositif des EQUIPEMENTS

PEDAGOGIQUES 2011

➢ Pour le lycée La Perrière à Loudun dans le cadre du dispositif SOUTIEN AUX PROJETS DES

ETABLISSEMENTS:

-une aide 1 200 euros pour l'action « s'initier au théâtre »

-une aide de 850 euros pour l'action « acquérir des gestes de citoyenneté »

-une aide de 659 euros pour l'action « découvrir un centre équestre, son fonctionnement et pratiquer

l'équitation

CULTURE SPORT

➢ une aide révisable de 23 100 euros pour la commune de Loudun pour la restauration de l'église du

Martay: façade sud du coeur, tranche 5/5

➢ une aide de 25 euros à l'Aéroclub loudunais dans le cadre du dispositif TICKET SPORT

FINANCES: FONDS RÉGIONAL D'INTERVENTION LOCALE

➢ Une aide de 5 000 euros pour la commune de Messémé pour améliorer l'accessibilité et la mise aux normes de la cantine.

vendredi 2 septembre 2011

Les mauvais coups de l’été : La réforme de la dépendance attendra

Attendue depuis la canicule de 2003, la réforme de la prise en charge de la perte d’autonomie des personnes âgées, qui devait être l’un des grands chantiers du quinquennat de Nicolas Sarkozy, est une nouvelle fois reportée.
Lancée début 2011, après bien des atermoiements, la réforme devait déboucher sur des mesures à l’été. Mais ces annonces avaient déjà été reportées à septembre. Dès le printemps, la ministre Roselyne Bachelot avait pourtant promis des « mesures d’urgence », représentant un milliard d’euros, qui devaient figurer dans le projet de budget de la Sécurité sociale pour 2012, débattu à l’automne. Les difficultés rencontrées lors de la concertation organisée par la ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale ne sont sans doute pas étrangères à ce report.

Une remise à plat d’une réforme de fond de la qualité de la prise en charge et de toutes les aides aux personnes âgées et aux personnes en situation de handicap n’interviendra donc pas avant la présidentielle.

Les Conseils généraux, piliers de ce système de solidarité sont aux premières loges et ne peuvent attendre encore des mesures indispensables à leurs équilibres budgétaires. Il en va de l’ensemble des politiques départementales d’aides aux communes et aux associations. Les créances de l’Etat envers le département de la Vienne augmentent chaque mois de 2 à 3 millions d’euros.

C’est une mauvaise nouvelle jetant l’incertitude sur les fameuses mesures d’urgence, qui devaient aider les familles à faire face aux dépenses et soutenir les départements qui ont du mal à payer les prestations aux aînés, ou encore aider les services d’aide à domicile.

Assurer la pérennité du système de prise en charge qui bénéficiera aux 12 millions de personnes susceptibles de se trouver en situation de perte d’autonomie est avant tout une question, de priorité politique et pas uniquement de financement. Les familles apprécieront.



lundi 29 août 2011

Pour la réussite de nos collégiens

Tribune du magazine départemental Vivre en Vienne de septembre 2011
En cette période de rentrée, rappelons que le Département a la responsabilité de construire et d’entretenir les collèges et de prendre en charge leurs dépenses de fonctionnement.

Cette obligation n’empêche pas la Vienne de présenter une qualité d’accueil disparate. Certains établissements obsolètes sont des gouffres énergétiques, d’autres sont en réhabilitation, mais se pose la question de savoir si les performances énergétiques ont été prises en compte dans les cahiers des charges.
La répartition des établissements dans le département pose problème, avec des collèges surchargés et d’autres en déficit de fréquentation. Le Conseil général n’a mis en place aucun dispositif permettant de lutter contre le décrochage scolaire. Plus largement, les projets éducatifs et le périscolaire sont quasiment absents des préoccupations de l’exécutif.
Nous proposons de longue date un plan d’investissement liés aux performances énergétiques dans les bâtiments. A l’image d’autres départements, le Conseil général doit mettre en place un dispositif pour les élèves en difficulté scolaire permettant de lutter contre les inégalités. Un engagement fort doit s’opérer pour les cantines, avec la mise en place de tarifs sociaux et la généralisation des repas bio et des filières courtes.
Il est primordial d’offrir des conditions de travail qui permettent le développement de la citoyenneté. C’est en ce sens que nous avons demandé et obtenu en 2010 que le produit de la cession partielle des parts du Futuroscope soit réinvesti dans les collèges sur 5 ans à hauteur de 6 millions d’euros par an.



vendredi 26 août 2011

Plan d’austérité : le Gouvernement s’attaque au Futuroscope !


Dans un contexte de révision à la baisse de la croissance française et d’instabilité financière, François Fillon a dévoilé le 24 août son plan de rigueur pour 2011 et 2012. Dans sa recherche effrénée de secteurs d’activités à taxer, le Gouvernement entend s’attaquer aux parcs à thèmes. Une bien mauvaise nouvelle pour la Vienne et le Futuroscope.
Bénéficiant actuellement d’une TVA réduite à 5,5%, le plan anti déficit prévoit un passage à 19,6% qui impacterait directement les prix d’entrée de structures accueillant majoritairement un public familial. De nombreux ménages n’ayant plus les ressources suffisantes pour partir en vacances se tournent d’ailleurs vers ces parcs de loisirs pour agrémenter leurs congés.

Rappelons qu’en 2010, le Futuroscope a enregistré une fréquentation en hausse de 8% par rapport à 2009 (1825000 visiteurs) et a généré un chiffre d’affaires annuel de 87 millions d’euros. Cette belle vitalité, constante depuis plusieurs saisons, devrait encore se vérifier en 2011. Qu’en sera-t-il demain si le ticket d’entrée dépasse le seuil des 40 euros ?

Le groupe des élus de gauche du Conseil Général de la Vienne s’indigne de cette proposition et dénonce une nouvelle fois le double langage des élus locaux proches du Gouvernement. On s’offusque, on promet de contester, mais on finit toujours par faire obédience. Que Messieurs Raffarin, Fouché et Bertaud osent enfin une vraie rupture, pour sauvegarder efficacement les intérêts de la Vienne.



lundi 22 août 2011

Message de l'équipe de campagne de Martine Aubry dans la Vienne


Cher(e) Camarade(e),

Je te relaie l'invitation du comité de soutien de la candidature de Martine AUBRY, dans le cadre des primaires socialistes.

J'espère te retrouver à nos côtés, le Mardi 23 Août 2011 à 16 h 00 au parc de Blossac, face à l'amphithéâtre, pour le lancement officiel de la campagne.

N'hésite pas à diffuser largement ce message autour de toi.

Amitiés socialistes,

Maxance Barré, Mandataire de Martine Aubry dans la Vienne



jeudi 18 août 2011

lien vers le loudunaute

A la demande de Monsieur Alain Lejude , de Createc nous enlevons le lien  du loudunaute qui se veut "apolitique".

Nos fideles et nombreux lecteurs jugerons eux memes du bien fondé de cette demande

Il est a remarquer que ce lien figure depuis deux ans a la demande du loudunaute

JP Armandin



vendredi 5 août 2011

Non au désenchantement

"Je m’adresse à vous, à tous ceux qui sont résignés et aussi à vous qui ne vous reconnaissez pas dans cet adjectif parce que vous êtes indignés. Ceux qui sont dominés se résignent facilement et je ne veux pas que vous le soyez, ni dominés, ni résignés parce qu’il y a des solutions. Ne soyez pas désenchantés même si, hélas, vous avez, nous avons beaucoup de raisons de l'être.

C’est le sens que revêt à mes yeux le beau combat républicain qui doit rendre aux Français, en 2012, tout simplement le droit à l'espérance d'une vie meilleure.

A vous, résignés et indignés qui êtes inquiets et même angoissés, souvent pour eux et toujours pour leurs enfants.

A vous, résignés et indignés qui êtes révoltés par trop d'injustices, par trop d'inégalités qui se creusent chaque jour davantage entre les gagnants et les perdants du système actuel.

A vous qui n'en pouvez plus.

A vous qui pouvez un peu ou beaucoup, mais qui vous sentez bridés dans une France désenchantée qui ne sait plus de quoi demain sera fait.

A vous qui ne reconnaissez plus la France telle que vous l’aimiez.

A vous qui ne croyez plus à l'efficacité de l'action politique au point de croire que le pays est définitivement vaincu par un pouvoir assujetti à la globalisation financière, qui appelle une moralisation et les règles d’un ordre international juste, toujours promis et jamais réalisé.

Oui, C'est à vous que je m'adresse vous qui avez perdu et qui avez peur de perdre encore."

Ségolène Royal

samedi 30 juillet 2011

Commission Permanente et séance spéciale du Conseil Général

 vendredi 29 juillet 2011


Les élus de gauche du Conseil Général de la Vienne ont assisté le vendredi 29 juillet à la Commission Permanente puis à une réunion spéciale de l’assemblée départementale portant sur le projet de réforme territoriale et sur le soutien aux éleveurs suite à la sécheresse.

Commission Permanente

Sandrine MARTIN, Conseillère générale du canton de Poitiers 6, a commenté le rapport de la Chambre Régionale des Comptes sur la gestion du Syndicat Mixte de l’Aéroport de Poitiers-Biard (SMAPB), demandant des précisions sur l’avenir de la concession accordée à la CCI de la Vienne. Cette dernière ayant décidé de rompre son engagement au 1er janvier 2013, Sandrine MARTIN s’est interrogé sur l’avenir de la gestion de l’aéroport et sur les aides financières accordées à la compagnie low cost Ryanair.

Concernant la mise à disposition de locaux et de moyens par le Conseil Général au profit du SMAPB, pour laquelle la Chambre Régionale des Comptes a demandé qu’une rétribution financière soit désormais conventionnée, Sandrine MARTIN a demandé à la majorité pourquoi une facturation rétroactive n’était pas proposée.

=> Rappelons que sur décision unilatérale de la majorité départementale, le groupe des élus de gauche n’a plus de représentant au sein du comité syndical du SMAPB.

Séance spéciale du Conseil Général

En préambule à l’examen des dossiers prévus à l’ordre du jour, Jean-Daniel BLUSSEAU, Conseiller général du canton de Poitiers 7 et Président du groupe, s’est exprimé pour demander un soutien fort aux salariés de la Vienne touchés par la crise industrielle :

Voir le communiqué sur la crise socialeConcernant l’aide exceptionnelle accordée aux éleveurs victimes de la sécheresse, Christian MICHAUD, Xavier MOINIER et Guy MONJALON, Conseillers généraux des cantons de Châtellerault-Sud, Saint-Julien-l’Ars et Dangé-Saint-Romain, ont relevé la nécessité de ce soutien tout en dénonçant un désengagement de l’Etat en la matière et une injuste spéculation affectant le prix des céréales.

Sur la réforme de l’intercommunalité, le groupe des élus de gauche du Conseil Général de la Vienne n’a pas souhaité s’exprimer sur la proposition de motion formulée par la majorité, estimant que celle-ci ne dénonçait pas avec conviction les arrière-pensées politiciennes de cette réforme, et a proposé un texte alternatif.

Voir la motion présentée par le groupe des élus de gaucheLe Président du Conseil Général a donc mis au vote les deux motions. Le groupe s’est abstenu sur la proposition de la majorité et a renouvelé ses critiques sur le rythme et les méthodes employées pour permettre à la droite gouvernementale d’arriver à ses fins.

mercredi 27 juillet 2011

Bulletin municipal : P. Lantier parle de censure

Source Nouvelle Republique  du 26/07/2011 05:38

 Nouvelle polémique au sein de l'assemblée municipale. Entre le maire accusé de censure et l'opposition '' irrespectueuse '' cette fois. Ça tape dur.

Pierre Lantier est en colère et le dit. - (dr) Le journal municipal permet à l'opposition de faire part de ses idées. Pourtant lors de la parution du dernier numéro, Pierre Lantier, élu du PS s'est vu refuser une phrase de son article, le terme de « maniaco-dépendant » pour qualifier « un maire obsédé par le patrimoine » n'ayant pas été du goût dudit maire.

« Depuis plus de 10 ans où je suis élu sur les terres de Théophraste Renaudot, écrit Pierre Lantier en réponse à cette coupe, je dois pour la première fois subir la censure du maire de Loudun et de son obscur chargé de développement et des relations extérieures. En effet, dans le cadre du mot de l'opposition inséré dans le journal municipal, le terme « maniaco-dépendant » à l'encontre d'un maire obsédé par le patrimoine a succombé aux ciseaux des censeurs loudunais ».

Et le conseiller municipal d'opposition d'enfoncer le clou un peu plus fort : « Car oui, je le maintiens, notre maire nous met le patrimoine à toutes les sauces et je pense que cette vision de l'avenir de notre ville ne permettra pas à la population la plus en difficulté de retrouver des revenus convenables. Entrons-nous dans une période de dictature loudunaise où tout propos désagréable mais néanmoins véridique envers le premier personnage de la cité doit être « ripoliné » pour ne pas écorner l'image de sa seigneurie ? »

Appel à Voltaire et Zola

Des propos forts que l'élu poursuit en pointant un épisode récent de la politique locale : « Après le rififi au sein de sa propre majorité dans un but de faire disparaître toutes les aspérités existantes ou pas au profit de sa seule personne, il attaque la démocratie même en tentant de museler l'opposition en n'hésitant pas, avec la complicité de quelques sbires, à exercer des méthodes d'un autre âge. Nous n'en sommes pas encore à faire appel à un Voltaire ou à un Zola pour défendre la tolérance et le droit à la différence d'opinion mais le chemin emprunté par le maire et des électrons s'agitant autour de lui me semble de nature bien dangereux pour la ville de Loudun ».
Des propos très révélateurs de l'atmosphère qui règne au sein de l'assemblée municipale. Non seulement Eléftérios Bénas connaît quelques soucis avec sa majorité, mais la minorité de son conseil tire à boulets rouges non seulement sur sa politique mais sur sa façon de la mener. Ambiance...

Eleftérios Benas : '' J'assume ''
« J'assume totalement les décisions concernant les publications qui paraissent dans le journal municipal. D'une part les techniciens qui travaillent ne sont pas des sbires mais des personnes que l'on doit respecter. D'autre part le journal municipal est là pour véhiculer des idées, pas des jugements de valeur. J'assume parce que je reste toujours respectueux dans mes propos quand je parle ou quand j'écris, je ne porte pas de jugement de valeur, il n'est pas possible d'employer n'importe quel terme. Nous avons une responsabilité envers les Loudunais. J'assume aussi mon choix de sauvegarder le patrimoine, même si je mène aussi d'autres actions. Notre patrimoine est notre richesse et c'est aussi par elle que passera notre économie. Il faut se donner les moyens de le conserver et de l'utiliser. Et si j'étudie le cas de la Tour carrée c'est pour répondre à la demande de la population. En un mot il est temps d'élever le débat politique. »

vendredi 22 juillet 2011

Le double langage des Sénateurs de la Vienne

Les Sénateurs UMP de la Vienne, Jean-Pierre Raffarin et Alain Fouché, manient à la perfection la technique du double langage, en adoptant des postures différentes selon les publics. Le débat sur la réforme de l’intercommunalité en est le parfait exemple.

En décembre dernier, Messieurs Raffarin et Fouché ont voté au Sénat la loi de réforme territoriale, validant ainsi le projet du Gouvernement de réduire le nombre d’intercommunalité et par la même occasion le nombre d’élus locaux.

Face à l’hostilité suscitée par ce texte sur le terrain, nos Sénateurs tentent aujourd’hui de se ranger du côté des élus locaux pour leur faire croire à un entier soutien.

Quand il s’agit de préserver leur électorat, Messieurs Raffarin et Fouché n’hésitent pas à faire le grand écart et sortent les grands moyens. A leur invitation se tiendra le jeudi 21 juillet un déjeuner réunissant les Présidents de Communautés de Communes et d’Agglomérations de la Vienne. Dixit le courrier envoyé aux élus, ce sera pour eux l’occasion de connaître le sentiment sur cette réforme et d’évoquer des souhaits, afin de les faire remonter au Ministre de l’Intérieur dans les meilleurs délais !!!

Il suffit pourtant d’ouvrir la presse locale pour se rendre compte du rejet massif exprimé par les élus locaux face à cette réforme hâtive et dénuée de concertation. Mais que les porteurs de projets se rassurent, les Sénateurs de la Vienne vont certainement faire abroger une loi voulue par leur propre famille politique, qui plus est à l’approche des élections sénatoriales…

Jean-Daniel BLUSSEAU
Président de l’Union Départemental des Elus Socialistes et Républicains de la Vienne (UDESR 86)
Président du Groupe des Elus de Gauche du Conseil Général de la Vienne

mercredi 20 juillet 2011

Un bilan positif de la décentralisation dressé par le Sénat

A l’heure des discussions sur la réforme territoriale voulue par le Président de la République et son gouvernement, la délégation sénatoriale aux collectivités territoriales a publié le 12 juillet dernier, un rapport dressant le bilan de trente ans de décentralisation.

Ce rapport analyse sous diverses angles les évolutions qui ont impacté tous les acteurs et tous les aspects de la décentralisation : collectivités territoriales, élus, relations avec les citoyens, politiques publiques, finances locales, personnels territoriaux, services déconcentrés de l’État, coopération intercommunale...

Saluant l’action des élus locaux, le sénateur socialiste d’Ille-et-Vilaine Edmond HERVE, rapporteur dudit bilan, considère que la décentralisation « favorise la démocratie, prend en compte les réalités, mobilise les ressources, sert la réforme de l’Etat ».

Edmond HERVE formule une vingtaine de propositions ou lignes de conduite, notamment :

=>l’affirmation de la priorité de la relation contractuelle entre les différents acteurs, notamment entre l’Etat et les collectivités territoriales ;

=>la modernisation du département, qui doit assumer « une double mission de solidarité sociale et territoriale ». Estimant nécessaire de tirer les conséquences de la révision générale des politiques publiques (RGPP), le sénateur d’Ille-et-Vilaine recommande que le département puisse « mettre à la disposition des communes et communautés qui le souhaitent une capacité d’expertise et de conseil » ;

=>la reconnaissance du rôle économique et « redistributif » des collectivités territoriales ;

=>une modernisation de la fiscalité locale, assurant une certaine autonomie aux collectivités (notamment à la région, qui ne conserve plus guère de pouvoir de fixation de taux sur les impôts dont elle perçoit le produit) et respectant la justice fiscale (ce qui implique une révision urgente des valeurs cadastrales) ;
=>l’instauration d’un dispositif de financement national des allocations de solidarité ;
=>le renforcement de la fonction stratégique de la région.

Saluons la qualité de ces analyses qui devraient être prises en considération dans les débats sur la réforme territoriale. Au lieu de vouloir faire table rase du passé, pour servir des desseins purement électoralistes, la droite ferait mieux d’encourager une décentralisation avant tout au service d’une meilleure démocratie.

mardi 19 juillet 2011

Message de Segolene Royal

Chers amis, Chères amies,

Un large rassemblement sera utile pour redresser notre pays.
Cette vision s’inscrit dans la continuité du discours d’Arçais sur le sens de ma candidature, le 26 juin 2011, et dont voici un extrait.
« Oui, C'est à vous que je m'adresse vous qui avez perdu et qui avez peur de perdre encore ...Vous me l'avez dit partout où je suis venue depuis plusieurs années, dans de nombreux départements de France :

« On nous a tout pris ».

« On nous a pris nos retraites ».

« On nous a pris notre dignité au travail ».

« On nous a pris la sécurité ».

« On nous a pris notre système de santé,et même notre école. »

Eh bien moi je veux vous rendre tout cela.

dimanche 17 juillet 2011

intervention de Bernadette Vergnaud au parlement européen

La mise en accessibilité des bâtiments publics remise en cause

Lors de la deuxième Conférence nationale du handicap qui a eu lieu le 8 juin à Paris, la thématique de l’accessibilité a été évoquée. Le président de la République a déclaré devant les acteurs et associations œuvrant dans le domaine du handicap : « Notre horizon est 2015. Je ne céderai pas sur cette échéance (…). Il ne nous reste donc plus que trois ans ».
De belles paroles qui relèvent pourtant du mensonge, puisque la proposition de loi du sénateur UMP Paul Blanc, portant diverses dispositions relatives à la politique du handicap, vient d’être définitivement adoptée malgré l’opposition des élus de gauche.
Cette loi va entraîner d’inacceptables reculs dans la mise en accessibilité des bâtiments publics, dont l’échéance a été fixée à 2015 par la loi pour l’égalité des droits et des chances de 2005.
L’article 14 bis permet en effet de revenir sur les normes dans les bâtiments publics neufs en proposant un nouveau dispositif de dérogations, alors même que le Conseil d’Etat a annulé le 7 juin dernier un décret autorisant ces mêmes dérogations pour des locaux de travail. La majorité UMP s’est donc acharnée à faire passer cette loi profondément régressive.
Il est faux d’affirmer, comme l’ont fait les sénateurs UMP, que les normes d’accessibilité seraient des contraintes insupportables pour la construction de bâtiments neufs en France et notamment de logements. Nous pensons, au contraire, que les aménagements en matière d’urbanisme, de transport ou d’habitat sont des investissements vecteurs de croissance.
A ce titre le Département se doit de développer des structures et des politiques permettant à chaque personne de s’intégrer dans la société. On ne peut que regretter l’avancée trop lente des actions du Conseil Général de la Vienne pour l’accessibilité de ses bâtiments et notamment des collèges, l’accessibilité des transports, mais aussi pour le transport des élèves handicapés ou l’accès à l’emploi des salariés handicapés au sein des services départementaux.

vendredi 15 juillet 2011

Allocations individuelles de solidarité : une décision injuste

Le groupe des élus de gauche du Conseil Général de la Vienne tient à dénoncer la décision rendue le 30 juin dernier par le Conseil constitutionnel sur les questions prioritaires de constitutionnalité déposées par une majorité de départements (mais pas la Vienne…) concernant les allocations individuelles de solidarité.
Les Sages ont pourtant reconnu que certains mécanismes, pouvaient, en raison de l’évolution des ressources et des charges des départements, « entraver leur libre administration ». Ce jugement n’est malheureusement assorti d’aucune conclusion quant à leur constitutionnalité.

La seule satisfaction de cette décision est qu’elle renvoie au législateur le soin de prendre des mesures correctrices appropriées si l’augmentation des charges nettes mettait en cause la libre administration des départements.
Rappelons que l’Etat doit toujours au département de la Vienne plus de 200 millions d’euros, dette qui continue de croître chaque année. Cet argent manque pour la réalisation des actions sociales et plus globalement pour l’ensemble de l’exercice des compétences du Conseil Général.
Le groupe des élus de gauche du Conseil Général de la Vienne réclame de longue date un engagement fort des élus locaux sur ces questions. Le jugement du Conseil constitutionnel plaide pour une forte implication à voir évoluer les lois concernées.
Il s’agit pour nous de préserver la solidarité envers nos concitoyens, et notamment des plus modestes pour qui les effets de la crise économique et sociale se font toujours sentir.

mercredi 13 juillet 2011

Conseillers territoriaux : le Conseil constitutionnel sanctionne (encore) le gouvernement

Nouveau rebondissement dans le mauvais feuilleton de la réforme territoriale. Pour la deuxième fois, le Conseil constitutionnel a partiellement invalidé le 23 juin 2011 dernier le tableau de répartition des Conseillers territoriaux voulu par le gouvernement.

Les Sages avaient déjà censuré en décembre 2010 ce document, compris alors dans le texte de réforme territoriale, pour des raisons démographiques.

Le gouvernement avait repris sa copie et choisi de la représenter d’abord à l’Assemblée Nationale, puis au Sénat. Or, cette procédure est contraire à la Constitution, selon laquelle "les projets de loi ayant pour principal objet l’organisation des collectivités sont soumis en premier lieu au Sénat", ce que le Conseil constitutionnel n’a pas manqué de confirmer !

Concluant à un simple vice de procédure, mais surtout pour masquer son amateurisme, Matignon a aussitôt proposé d’inscrire à l’ordre du jour du Conseil des ministres du 29 juin 2011 le texte à l’identique.

Les sénateurs devraient en avoir ensuite la primeur, mais les débats risquent encore une fois d’être houleux. En pleine campagne sénatoriale, alors que les maires et les élus qui forment les grands électeurs à cette élection sont vent debout contre cette réforme absurde qui s’ajoute à la suppression hâtive et non réfléchie de la taxe professionnelle, c’est une nouvelle punition qui s’annonce pour le Président de la République et pour son gouvernement.

Une fois encore le Conseil constitutionnel vient remettre de l’ordre dans cette réforme mal née et de plus en plus contestée, y compris dans les rangs des parlementaires de la majorité, qui, sur leur territoire d’élection, n’ont pas de mots assez durs contre un texte qu’ils ont pourtant voté comme un seul homme.

mardi 28 juin 2011

LE RACCOMODEUR DE PORCELAINE

Ce petit métier d’autrefois vient d’être remis au goût du jour par le maire de Loudun. Après avoir lui-même brisé l’apparente homogénéité de sa majorité municipale, il tente désormais d’en recoller les morceaux. Du moins est-ce le discours officiel. Car dans la réalité comment sortir indemne du cataclysme qu’il a provoqué ? Les adjoints (tes) désavoués ou seulement contestés (ce qui en augmente assez sensiblement le nombre) sauront-ils faire preuve d’une suffisante abnégation pour cautionner de nouveau le discours unique de leur leader ? Si l’on en croit ses propres et récentes déclarations, nous sommes, désormais, dans une phase d’action où un seul commande et les autres exécutent. La reprise en main sera-t-elle un lien suffisant, une « seccotine » assez forte pour que, sérieusement, le travail commun puisse repartir sans arrière–pensée d’une part et d’autre ? Sera-t-il possible que les orgueils s’estompent et que le souci de l’intérêt général devienne enfin le vrai moteur qui les fasse avancer ? Nous serons très vite fixés et si ce n’est pas la cas le vase Ming rapiécé aura tout du « Vereco ».

Philippe Fortin
Conseiller Municipal

lundi 27 juin 2011

soiree conviviale du 24 juin

La section dans son ensemble remercie les participants a la soirée conviviale du 24 juin ou chacun a pu dans la bonne humeur faire connaissance et echanger

Si vous souhaitez nous rejoindre pour débattre de tous les problemes qui secouent le loudunais et sa banlieue en géneral, vous pouvez le faire ici en commentaires ou par e mail

Merci de votre participation de plus en plus grande et de plus en plus constructive







dimanche 26 juin 2011

Le Conseil constitutionnel a examiné les questions prioritaires de constitutionnalité

Le Conseil constitutionnel a examiné le 14 juin les recours déposés au titre de la Question Prioritaire de Constitutionnalité (QPC) sur les allocations de solidarité par certains conseils généraux (dont la Vienne ne fait pas partie… NDLR).

Rappelons que, le 20 avril dernier, le Conseil d’Etat a accepté de renvoyer au Conseil constitutionnel trois QPC soulevées par les départements, portant sur le financement de l’Allocation Personnalisée d’Autonomie (APA), le Revenu de Solidarité Active (RSA) et la Prestation de Compensation du Handicap (PCH).

Ces recours soulignent l’insuffisance de financements qui porterait atteinte au principe de libre administration des collectivités ainsi qu’au principe de compensation des transferts de compétences tel que cité par l’article 72-2 de la Constitution.

Le 14 juin dernier, les Sages ont entendu les avocats des départements qui dans leur plaidoirie ont demandé que soit prononcée une déclaration d’inconstitutionnalité. Une telle reconnaissance permettrait alors de saisir le législateur et de le contraindre à tirer les conséquences d’une telle décision, donc à réexaminer la loi.

Les QPC ont été mises en délibéré et les décisions seront rendues publiques le 30 juin. Pour certains élus, majoritairement de droite, qui doutaient d’une avancée de la démarche des départements frondeurs, force est de constater que l’investissement politique commence à payer.

Les exécutifs comme celui de la Vienne qui ont préféré une médiation par la voie parlementaire peuvent-ils afficher le même résultat ?

samedi 25 juin 2011

SOFT, COTONNEUX ET INCOMPLET.

Une fois encore, on peine à retrouver ce que l'on a vécu à la lecture du compte rendu du dernier conseil municipal proposé par la Nouvelle République. Sans doute, les exigences de la mise en page ne permettent-elles pas de reproduire l'intégralité de la prose de la correspondante, mais quand même. Titrer en très gros sur l'hypothètique Viennopôle pour n'en rien dire, était-ce utile? Il aurait été bon de préciser que le maire de Loudun n'a pas su expliquer comment un projet qui, vu de la Communauté de Communes, apparaît irréaliste car infinançable devient subitement une opération sans débours lorsqu'elle n'est plus portée que par notre seule commune. Ne nous leurrons pas. Au-delà du label (un document du Conseil général et une pancarte sur le terrain) il y aura bien nécessité d'amnénager et d'investir comme à Mirebeau, Vouillé ou Lusignan pour ne citer qu'eux.

Pas de commentaire non plus sur les étonnants comportements des conseiller municipaux dont le silence assourdissant de certains (en séance) devient insupportable. Où sont les fortes personnalités qui, 15 jours auparavant, contestaient la méthode et le comportement de leur leader? Rien, encore une fois, dans l'ordre du jour de la séance, n'a semblé leur susciter le moindre doute et les consignes ont été respectées à la lettre. Que leur sert, alors, de laisser échapper parfois leurs états d'âme au dehors du cénacle

Ignorées également les réponses, par coups de pied en touche, sur les raisons des absences remarquées du maire aux cérémonies de jumelage. Si elles sont impérieuses et familiales, effectivement, elles sont légitimes. Mais ce qui l'est beaucoup moins c'est de ne pas avoir délégué à sa plus proche adjointe le pouvoir de représenter notre cité lors d'une cérémonie très protocolaire où l'absence a été assimilée à un camouflet.

Il y aurait encore à dire, mais pour une prochaine fois, peut-on suggérer de se passer d'une photo quart de page montrant un nettoyage de vitrine et réduire le titre afin de rendre de la substance au contenu?


Philippe Fortin
Conseiller Municipal

vendredi 24 juin 2011

A VOS RANGS ! FIXE !

De la prise d’armes du mardi au conseil municipal du mercredi, le maire a fait preuve d’une grande constance de raisonnement et de comportement. Malheureusement, sauf une adjointe en disgrâce et moi-même , pas un seul élu pour assister à la passation de pouvoir entre notre capitaine et ami loudunais, Denis Laurençon et son successeur. Dommage car l’allocution de circonstance de monsieur le maire valait son pesant de tours de garde. Sans sourciller il a doctement fait un parallèle entre l’exercice de l’autorité hiérarchique militaire et celui du mandat d’élu, tête de liste, n’hésitant pas à dire que la démocratie consistait à élire un « groupe » (période de dialogue) mais qu’après, le chef désigné devait pouvoir exercer son mandat respecté et obéi par ses sous-fifres (période d’action). Oui , vraiment dommage qu’aucun autre élu de la majorité municipale n’ait pu profiter de la démonstration avant d’être convoqué au briefing d’avant conseil. Il l’aurait peut-être perçu différemment. Que s’y est-il dit ? Personne ne m’a fait de confidence, mais de les voir à nouveau tous solidaires du leader qu’ils contestaient la veille prouve que la démonstration ou la menace a été d’une rare efficacité. Sur un dossier sensible, le Viennopôle (qui risque fort de n’être qu’un Loudunopôle), engageant notre commune dans un pari sur l’inconnu et ne garantissant actuellement qu’une couche supplémentaire de gloriole pour le porteur de l’idée, on aurait pu imaginer, au préalable, un débat serein en commission, un temps de réflexion suffisant pour que chacun puisse se décider au-delà d’une information prémâchée et régurgitée pour que tous l’assimilent aisément. Au point que personne parmi eux n’ait, comme nous, jugé utile qu’une telle décision puisse se prendre dans la sérénité d’un bulletin de vote personnel et secret. Mais sans doute cela répondait-il à une autre consigne.
Dommage.
Philippe Fortin
Conseiller Municipal

mardi 21 juin 2011

Nuits Romanes : du grand spectacle au programme de la soirée d'ouverture

Le samedi 2 juillet, à Melle, la soirée d'ouverture des Nuits Romanes promet d'être exceptionnelle. On y découvrira en effet :
une création originale et commune de l'ensemble Ars Nova et de l'Ecole Nationale du cirque de Châtellerault;
un spectacle de mise en lumière et une installation de feu de la Compagnie Carabosse.
Pensez dès à présent à organiser vos soirées estivales, en vous rendant sur le site internet des Nuits Romanes. Vous y trouverez toutes les dates, tous les lieux, et des informations pratiques.
  

Le secrétaire général de l'UMP accuse le PS

 de vouloir :« créer un fichier d'opposants politiques »
Il y a quelques semaines il considérait que ce vote était « illégal » !

Y aurait-il « panique à bord » ?


Jean-François Copé a dénoncé dans un entretien accordé au Journal du Dimanche du 19 juin

la primaire PS comme étant "un gigantesque fichage politique".

"Dans les villes socialistes, vous imaginez les conséquences pour les agents municipaux ou les présidents d'association qui ont des subventions, s'ils ne participent pas à cette parodie d'élection ?", a-t-il ajouté.

Le maire de Meaux avait déjà fait part de ses inquiétudes à propos de la primaire et expliqué vendredi dans un entretien à La Dépêche du Midi que le PS était "en train de se constituer un des plus grands fichiers d'opposants politiques jamais réalisé".

Réactions à gauche
Le porte-parole du PS, Benoît Hamon a répondu à ces accusations dans la même édition du JDD :
"On est dans la paranoïa sans aucun fondement et dans la peur panique de la droite de voir la gauche réussir ce vote populaire".

Interrogé par des journalistes, François Hollande, estime que "la droite tente d'empêcher une bonne procédure". Il a exhorté l'UMP à  "laisser les Français décider eux-mêmes".
Afp
Il est vrai qu'à l'UMP… un vote populaire pour désigner un candidat, cela est incompréhensible, ils ont l'habitude de s'arranger entre eux.
La démocratie s'arrête toujours à la porte... de leurs intérêts !!

dimanche 19 juin 2011

Alternatives Economiques

Toutes les aides
Les publications régionales
 un hors-série de 100 pages pour la Région Poitou-Charentes
La revue Alternatives Economiques publie « Entreprendre autrement en Poitou-Charentes », un hors-série de 100 pages qui fait le point sur les innovations économiques, écologiques et sociales en Poitou-Charentes.
La revue Alternatives économiques publie « Entreprendre autrement en Poitou-Charentes », un hors-série de 100 pages qui fait le point sur les innovations économiques, écologiques et sociales en Poitou-Charentes.
Alors que la crise d’un certain modèle de société continue, les solutions et les alternatives mises en place en Poitou-Charentes permettent d’imaginer un autre modèle de société. En s’appuyant sur les expériences menées sur le terrain, les journalistes d’Alternatives Economiques, en partenariat avec la Région, retracent et mettent en lumière les acteurs et les filières de cette économie d’avenir, ancrée sur le territoire.
Économie sociale, initiatives industrielles, exigences environnementales, conversion à l’agriculture biologique, valorisation de l’expérience professionnelle, alimentation de proximité... au travers d’exemples concrets, et de réussites, le guide « Entreprendre autrement en Poitou-Charentes » démontre qu’une économie écologique, solidaire et créatrice d’emploi est possible.
Pour l’obtenir gratuitement, adressez-vous à la Région : 05 49 55 77 68 ou communication@cr-poitou-charentes.fr

vendredi 17 juin 2011

Un maire désavoué

Le dernier Conseil Municipal de Loudun a une nouvelle fois fait ressortir les tensions existantes au sein de la majorité mais aussi des relations du maire avec l’opposition.

Le refus de l’Assemblée municipale de ne pas maintenir dans ces fonctions le 6ème adjoint, d’élire un nouvel adjoint et de créer 2 postes de conseillers municipaux délégués a eu pour conséquence de mettre le maire de Loudun en minorité.

Cette action a mis en évidence le rejet par l’opposition mais également par une partie de la majorité de la méthode de gouvernance de Monsieur Benas.

Monsieur le Maire de Loudun semble avoir oublié que son élection ne lui donne pas tous les droits mais bien au contraire des devoirs envers l’ensemble de la population loudunaise et ses représentants.

Si nous avons, pendant les premiers mois de l’élection, laisser la nouvelle majorité prendre ses « marques » et mettre en place son organisation de travail, force est de constater qu’à mi-mandat, les méthodes du maire ne sont plus acceptables.

Les réunions de commission sont bien souvent qu’une simple réunion d’information où l’opposition est invitée à participer sans aucuns documents de travail à sa disposition.

Quant aux commissions générales, elles sont convoquées sans ordre du jour et une heure avant le conseil municipal.

Le maire a connaissance depuis des jours voire des mois des thèmes avec une équipe qui lui préparent ses dossiers et nous, opposition nous découvrons les sujets avec 2 ou 3 minutes pour analyser les informations données.

J’avoue que nous n’avons pas toujours la capacité, en 2 minutes, de pouvoir juger des bénéfices des propositions pour la population de Loudun.

Comment dans ces conditions pouvoir apporter des analyses, des réflexions de fonds sur les dossiers ?

Ces méthodes d’autoritarisme et de désinvolture envers l’opposition et semblerait-il une partie de sa propre majorité et par conséquent d’une partie de la population ne sont plus de mises. Il ne s’agit pas de demander à l’opposition d’avoir une attitude constructive et de la traiter avec dédain.

Aujourd’hui, je crois surtout que ceux qui sont les oublier de cette gestion calamiteuse tant en terme d’image que de respect des individus, sont les loudunais. Car la gestion d’une ville doit se faire au profit de sa population et non à celui de quelques individus.

Cet épisode doit être de nature à permettre à chacun d’en tirer les conséquences pour les 3 ans à venir, en particulier à Monsieur le Maire.

Pierre Lantier
Conseiller Municipal Loudun

mercredi 15 juin 2011

50 ans…..30 ans……..3 ans.

50 ans, c’est l’âge du jumelage Leuze-Loudun,
 30 celui de Shippagan-Loudun et
 3 ans, la durée actuelle de M. Benas à la tête de notre cité.
 Contre toute attente , le maire de Loudun a du estimer suffisante cette courte expérience pour se distancier de ces évènements majeurs que sont pour Loudun les commémorations des liens avec nos villes sœurs. Annoncé et absent de Loudun pour recevoir les Acadiens, il était très attendu à Leuze où personne ne l’a vu. Nous étions environ 250 loudunais présents en Belgique ce week-end de Pentecôte pour célébrer avec une intense émotion l’anniversaire de ce long parcours d’amitiés croisées et de fraternité, de démarches vers une sensibilisation accrue à la citoyenneté européenne, à la pérennisation de l’œuvre entreprise par Messieurs Henri Destrebecq et René Monory. Après les multiples : « Où est-il ? » de l’arrivée et le constat qu’il était surtout ailleurs, beaucoup d’entre nous éprouvèrent un sentiment de honte à l’égard de nos amis Leuzois dont l’accueil et l’organisation de cet événement avaient dépassé toutes nos attentes. L’amitié indéfectible unissant nos deux communautés a fort heureusement rapidement pris le dessus sur le désappointement dû à un seul Loudunais absent, la première adjointe, Madame Marchand sachant montrer que ce n’était pas en vain qu’elle était en charge des « relations extérieures » à la ville de Loudun. Il reste que personne ne peut comprendre comment celui qui revendique à chaque occasion, de « marcher dans le sillon creusé par M. Monory » peut manifester un tel mépris dans un de domaines privilégiés par notre ancien maire, comment un homme dont le parcours personnel pourrait symboliser à souhait la réussite d’une parfaite intégration européenne peut d’un revers de main écarter cette symbolique. Il faudra sans doute d’impérieuses nécessités, d’incontournables obstacles pour proposer une explication crédible à ce qui vient de se passer.

Philippe Fortin
Conseiller Municipal

mardi 14 juin 2011

Hommage à Jean-Marie PARATTE

C’est avec une profonde tristesse que les élus du groupe de gauche ont accueilli la nouvelle du décès de Jean-Marie PARATTE. Conseiller général de Poitiers 2 depuis 2004, il portait avec conviction les valeurs de gauche au sein de notre assemblée départementale.


Sa grande probité et sa rigueur de raisonnement le préservait de tout discours approximatif. A l’écoute de tous, faisant preuve de beaucoup d’altérité, il était un élu de proximité exemplaire animé par le souci d’œuvrer pour le bien être collectif. Dans les moments de confusion, sa hauteur de vue permettait aux débats de ne jamais s’éloigner de l’intérêt départemental. Très impliqué au sein du Service Départemental d’Incendie et de Secours, il mobilisait aussi une part importante de sa réflexion à la problématique des déplacements. Jean-Marie laisse derrière lui le souvenir d’un camarade attentif, convivial, sachant manier l’ironie avec subtilité. Dans ce moment difficile nos pensées vont bien évidemment à sa femme et ses enfants.

Le groupe des élus de gauche

la section de Loudun

lundi 13 juin 2011

Installation de jeunes agriculteurs et aquaculteurs

En 2010, 83 aides à l'installation de jeunes agriculteurs et aquaculteurs ont été accordées par la Région Poitou-Charentes pour un montant total de 300 904 euros.
Afin d'entretenir le dynamisme et la diversité de ses territoires et de lutter contre le fléchissement du nombre d'installations en France, la Région Poitou-Charentes a fait de l'installation des jeunes agriculteurs et aquaculteurs, notamment « hors cadre familial », l'une de ses priorités.
Par décision de sa Commission Permanente en date du 27 novembre 2009, la Région Poitou-Charentes a validé un nouveau règlement régional en faveur de l'installation. Ce dispositif spécifique est issu du Programme pour l'Installation et le Développement des Initiatives Locales (PIDIL). Il vise à accompagner les jeunes souhaitant mettre en oeuvre un projet d'exploitation, ainsi qu'à abonder et animer ces politiques de soutien.

Depuis 2004, cette intervention représente 609 aides attribuées par la Région en faveur de l'installation et de la transmission, pour un montant total de 2 203 292 euros.

dimanche 12 juin 2011

E. Benas : une autre lecture du bilan (suite et fin)

Qu’a-t-on enclenché pour « valoriser le centre ville, instaurer un service économique, promouvoir l’image de l’agriculture, faciliter la création d’infrastructures pour développer tourisme et culture, coordonner les actions culturelles…. » liste non exhaustive tirée des engagements du candidat.
Pour nombre de loudunais, le bilan visible se résume à peu de chose. Un terrain de sport synthétique (choix que j’ai toujours défendu et qui aurait été mieux financé s’il n’avait fallu une année pour convaincre le maire du bien-fondé de ce choix), un chantier d’insertion, un carrefour en travaux…….. L’équipe inexpérimentée a parfois fait preuve d’amateurisme en sous-estimant des hypothèses de subventions, en se trompant sur des coûts de travaux, en lançant des « études » tous azimuts avec au final quelques dizaines de milliers d’euros qui auraient mieux placés ailleurs. Ce n’est pas grave « ce sont de petites sommes » avait dit M. le maire (Conseil Municipal du 22 avril 2010). On ne peut cautionner ce type de raisonnement et son corollaire qui consiste à jouer sur la fiscalité pour prendre dans la poche des contribuables ce que l’on n’a pas su éviter de gaspiller ailleurs. Vendre la MAPAD (à un prix contestable) et utiliser le reliquat des fonds ainsi récupérés pour rembourser des emprunts alors qu’on s’était engagé à en discuter l’affectation sur un projet social n’est pas plus admissible (CM du 31 mai 2010). On passera (ou plutôt, on ne passera pas) sur le tour de vis au soutien des associations. On précisera également que si le budget du CCAS a doublé, c’est qu’il prend en compte le développement du chantier d’insertion, que le Center Parcs doit être vu comme une aubaine exceptionnelle et le considérer comme un plus et non une fin en soi. Dire également, à cet homme qui fait grand usage de la communication, que l’espace « blog » est un moyen d’expression nouveau auquel il faut s’habituer et que si son contenu peut parfois déplaire (cela m’arrive aussi) il demeure la preuve de l’intérêt que peuvent porter les citoyens à la conduite des affaires dans leur commun.

Philippe Fortin
Conseiller Municipal
Loudun pour un avenir solidaire

samedi 11 juin 2011

Dette de l’Etat : le Conseil d’Etat donne raison au Conseil général de Seine Saint Denis

par Vienne à gauche Les départements sont confrontés à d’importantes difficultés financières. Les transferts de charges non compensés, le gel des dotations mais aussi la disparition de la taxe professionnelle affaiblissent les ressources des Conseils généraux. Dans le même temps ils doivent faire face à l’augmentation de leurs dépenses obligatoires.
Cette situation intenable (effet ciseau) a motivé les présidents des 60 Conseils généraux à entamer un recours contentieux auprès du Conseil constitutionnel par l’intermédiaire d’une Question Prioritaire de Constitutionnalité (QPC). L’argument avancé par les Conseils généraux est que les dispositifs de compensation par l’Etat du RSA (revenu de solidarité active), de l’APA (allocation personnalisée d’autonomie) et de la PCH (prestation de compensation du handicap) sont largement insuffisants et qu’ils remettent en cause les principes constitutionnels de libre administration et d’autonomie financière des collectivités territoriales. Ainsi, dans la Vienne la dette de l’Etat s’élève à plus de 200 millions en cinq ans.
C’est dans ce cadre que le Conseil général de Seine-St-Denis a remporté une importante victoire. Le Conseil d’Etat vient en effet de reconnaitre que cette QPC était fondée et que les arguments avancés étaient recevables. Il revient maintenant au Conseil constitutionnel de confirmer la postition du Conseil d’Etat.
Le groupe des élus de gauche ne peut que regretter l’entêtement de l’exécutif départemental qui n’a pas souhaiter s’inscrire dans cette démarche collective. La situation financière et les sombres perspectives nécessitent pourtant d’agir avec vigueur pour que les départements puissent avoir les moyens d’exercer librement leurs politiques en faveurs des citoyens au nom des principes de solidarité.