vendredi 25 février 2011

APRES SON PASSAGE AU J.T. D’ANTENNE 2

DSK : Le Messie indécis. C’était prévisible, prévu et cependant on espérait. On espérait qu’il viendrait sans langue de bois laisser filtrer la décision qu’on attend de lui et il ne s’est rien passé. Rien d’autre que le discours distant de celui qui a tellement de recul par rapport aux évènements, qu’il peut donner la leçon à n’importe quel dirigeant d’Europe occidentale, cette zone où tant reste à faire en matière de politique sociale. Quel scoop de nous rappeler qu’il y a d’autres choix politiques possibles que ceux de Sarkozy et de son gouvernement ‘has been’ ! Quelle révélation que d’apprendre l’importance de l’avis de sa femme dans ses décisions capitales ! Nous n’attendons pas un inspecteur Colombo du FMI pour nous révéler à l’instant ultime la clé du mystère, la révélation de la solution idéale. Nous voulons seulement des raisons d’espérer. Cet espoir passe par la perspective du retour aux valeurs traditionnelles de la gauche, la rupture avec cette parenthèse bling-bling qui n’aura apporté que déliquescence de l’Etat et accroissement de la précarité, augmentation de l’incertitude du jour suivant pour des classes sociales de plus en plus nombreuses. Vos états d’âme, Monsieur Strauss-Kahn, et votre soi-disant obligation de réserve ne sont pas les réponses qu’attendent les militants et adhérents socialistes ni qu’espèrent tant de sympathisants de gauche comme de nombreux déçus de la bande à Sarko . Pour les socialistes convaincus, n’ajoutez pas à la confusion que les cadres de notre parti savent déjà si bien entretenir sans vous. Pour eux et pour tous les autres, ceux qui vous croient apte à générer un consensus synonyme de changement et de progrès social, trouvez les moyens d’une communication véritable ou alors, annoncez dès maintenant que vous envisagez de rester dans votre bunker américain (si vous n’êtes pas autorisé à dire que vous serez candidat à la présidentielle française). Cette valse hésitation va donner le tournis à tout le monde et permettre à l’héritière du F.N. de continuer à s’agiter en rêvant des scores de son père et ça : nous n’en voulons plus.
Philippe Fortin
Socialiste Loudunais

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