Chaque semaine de l’été a apporté son lot d’informations consternantes en provenance des hautes sphères de l’état. De la stigmatisation de certaines populations étrangères rappelant des heures bien sombres, à l’annonce d’un plan de rigueur qui fragilisera les plus faibles, sans oublier le dossier des retraites qui refuse de prendre l’argent aux plus riches, rien n’a manqué. Face à cela, la majorité départementale se tait et approuve donc cette politique rejetée aujourd’hui par la majorité des français. Il faut dire que la période pré-électorale sera délicate à négocier pour l’exécutif. L’élaboration du budget 2011 se fera dans une ambiance économique toujours aussi morose. Les effets conjugués des baisses des ressources et du désengagement de l’Etat laissent à penser que des coupes financières seront inévitables.
Si jusqu’à présent le Président du Conseil Général affichait son optimisme quant au maintien des engagements, son discours est aujourd’hui plus mesuré. Il est vrai qu’avec une ardoise de plus de 160 millions d’euros laissée par l’Etat, et que l’on s’évertue à ne pas réclamer, il devient compliqué d’équilibrer les budgets.
Notre groupe prépare avec application les cantonales de mars 2011 qui se dérouleront dans un contexte particulier. Les nouveaux élus siègeront pour un mandat raccourci à 3 ans afin de coller avec le calendrier de la (contre) réforme territoriale voulue par la droite et qui vise à rapprocher les élus départementaux et régionaux sous le seul patronyme de « conseiller territorial ».
C’est avec conviction que nous continuerons à dénoncer cette ineptie territoriale.
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