mercredi 31 mars 2010

Les comptes d'apothicaire de la CCPL

Pas simple le vote du budget cette année. Entre la crise, la nouvelle donne entre les élus locaux, les centres bourgs trop chers et les lotissements qui restent vides (comme les caisses communautaires), les fonds de tiroirs, mêmes bien raclés, ne seront peut-être pas suffisants. L'exercice était malaisé pour Bruno Belin ce 30 mars à Maulay. Le souci pédagogique et l'explication de texte se voulaient convaincants, mais cela n'a semblé rassurer que son camp ......et encore.
En effet, les délégués Loudunais ayant demandé que plusieurs décisions soient entérinées pas un vote à bulletin secret, cela a autorisé quelques défoulements et, si l'on imagine aisément que les "non" étaient loudunais, on a vu apparaitre un certain nombre d'abstentions qui seraient assurément restées dans les poches en cas de vote à main levée. Les votes à main levée n'étaient d'ailleurs pas non plus dénués d'intérêt car la première adjointe de Loudun a consciencieusement approuvé le président de la CCPL quand le reste de la délégation loudunaise se démarquait par une abstention générale. Bizarre, bizarre!
S'agit-il ici de convictions communautaires foncièrement différentes qui se manifestent à cette occasion ou le torchon commencerait-il déjà à roussir dans le tandem Bénas/Marchand? Il est vrai qu'un précédent du même genre a eu lieu qui impliquait la même adjointe. L'avenir éclairera sans doute nos lanternes sur cet épiphénomène.
Le plus important est ce constat d'échec qu' a du faire B. Belin car il n'y a pas d'autre mot.Renoncer à des investissements que nombre d'élus des autres communes avaient déjà annoncés à leurs concitoyens, annoncer - et c'était un scoop - l'enterrement en grandes pompes du projet Viennopôle, admettre que certains espoirs de recettes (tant côté subventions que retour sur contributions d'entreprises) devenaient aléatoires, tout cela n'était pas propice à remonter un moral en berne.
Alors,bien sur, il y eut les mea culpa des principaux décideurs affirmant qu'ils alllaient travailler d'arrache-pied à surmonter les difficultés, qu'ils reconnaissaient une éventuelle erreur d'appréciation voire, de choix, tout en rappelant que l'ensemble des présents (ou leurs prédécesseurs) avaient la responsabilité de ces choix puisqu'ils les avaient votés.
Il était donc bien utile que Pierre Lantier, pour les socialistes loudunais, rappelle que le malaise était peut-être plus profond.Que des reports de déficits étaient forcément annonciateurs de difficultés.Qu'à vouloir accumuler les compétences, la barque était trop chargée et que la communauté de Communes était devenue une communauté d'individualités, la CCPL se transformant en guichet unique où chacun venait faire ses emplettes. Il est sans doute temps de repenser la vocation de cette structure et d'en revoir son fonctionnement. Quelles sont vraiment les attentes communes et communautaires? Comment y parvenir dans l'intérêt de tous? Savoir oublier sa propre place ou sa chapelle pour une vision élargie du territoire. A l'heure où la réforme (contestable) des collectivités locales va s'imposer et contraindre nos ambitions, il est temps que le Pays Loudunais se remette en cause et s'adapte pour faire face.
Les socialistes loudunais

3 commentaires:

  1. Dans les renonciations à des investissements
    dans les communes,a part le viennopôle,quels sont les autres projets concernés?...

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  2. le projet de se faire élire pour prendre de l'argent aux contribuables

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  3. Y'a plus de fric papa,
    Y'a plus de fric maman,
    Il ne reste qu'une solution,endetter nos enfants pour 20,voir 30 ans,il ne faut pas en rire,des élus sont partis dans cette direction.

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