Le scrutin de dimanche dernier montre la fragilité de la droite départementale, mise en ballotage dans ses fiefs notamment à Chauvigny et à Couhé.
Il est clair que l’alternance à gauche reste possible et très souhaitable compte tenu de la zizanie ambiante dans l’ex-majorité de droite.
Hier soir la droite départementale a montré son vrai visage : l’exécutif sortant est bien le soutien local de la politique de M. Sarkozy, même si elle a tout fait pour le masquer pendant la campagne du premier tour.
Désormais dans presque tous les cantons en ballotage, c’est un choix entre la gauche et la droite qui va s’opérer. Les candidats de droite doivent répondre des dégâts commis par le gouvernement sur nos territoires, fermetures d’écoles et de classes, fermeture de tribunaux et de services hospitaliers, réduction de la présence postale, et bien d’autres coups portés aux services publics. Ils doivent aussi répondre de la régression sociale imposée par la droite sur les retraites et la santé.
A Châtellerault-Sud, la droite départementale éliminée au profit de l’extrême-droite refuse d’appeler à faire barrage au Front National. Je condamne fermement cette dérive inquiétante de l’exécutif sortant qui n’arrive pas à choisir entre les thèses xénophobes de la famille Le Pen et les valeurs républicaines partagées par l’immense majorité des Français.
Dimanche prochain, j’appelle tous les républicains à se mobiliser nombreux pour sanctionner la droite et l’extrême-droite et permettre l’émergence d’une nouvelle politique dans notre département, plus dynamique, plus solidaire et plus écologique.
Jean-François MACAIRE
Premier secrétaire fédéral
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