lundi 12 juillet 2010

La droite aux abois cherche un os à ronger.

Avant de parler de « déni de démocratie », Hervé Morin aurait du se pencher sur son propre camp, empêtré dans des affaires pour le moins douteuses. Mais c’est bien connu, la meilleure défense c’est l’attaque, c’est pourquoi le ministre s’en prend à Ségolène Royal. Pas pour sa gestion, il ne peut guère reprocher à la Région d’avoir gelé les impôts depuis 5 ans et de maîtriser sa dette. Pas pour le train de vie de la Région, les dépenses y sont réduites au strict minimum. Alors Hervé Morin et la droite attaquent sur la désignation de 5 élus locaux et anciens élus régionaux en qualité de référents de la Région dans les territoires. Rappelons qu’il s’agit de confier à des personnalités bénévoles une mission d’intermédiation entre les territoires (élus locaux, associations, …) et la Région. Où est le déni de démocratie ? Au contraire, c’est un progrès de la démocratie locale que de multiplier la présence active et l’écoute des citoyens en proximité. Le plus amusant est l’argument choisi par M. Morin : Ségolène Royal et sa majorité auraient été « battues » sur les territoires concernés. M. Morin ignore visiblement les résultats des élections régionales. Elue avec 61% des voix, Ségolène Royal l’a emporté dans tous les cantons de la Vienne et dans la quasi-totalité des pays et agglomérations de la région. Peut-être faut-il en informer M. Morin. Je lui suggère de se recentrer sur son Ministère de la Défense, et s’il marque de l’intérêt pour la région Poitou-Charentes, de revenir sur sa décision de fermer l’Ecole de Gendarmerie de Châtellerault.
Jean-François Macaire
1er Vice-président du Conseil Régional.

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