samedi 11 juin 2011

E. Benas : une autre lecture du bilan (suite)

Le Maire affirme "Ne pas attacher d’importance à sa propre image". Cela peut être un choix, certes, mais c’est oublier qu’elle a été déterminante, cette image, au moment de l’élection municipale. Que peut-il advenir ? Tout simplement que les naïfs se mettent à penser que les promesses n’étaient que de bobards avant que les électeurs finissent par considérer les bobards comme des mensonges.Prétendre avoir « enclenché toutes les opérations pour lesquelles on avait été élu » est facile à affirmer mais, comme en conduite automobile, après avoir ‘enclenché’ la première, il faut penser à embrayer. La crise a bon dos pour justifier de nos carences dans le domaine économique mais souvenons-nous de cette arme fatale que devait être la « Cellule Economique du Loudunais », qui devait rallier activités et créations d’emplois sur nos terres. Elle devait, selon une des expressions favorites de M. le Maire contribuer à « inverser la spirale de l’immobilisme ». Elle n’a fait que cela et en inversant cette spirale ..…on a fait du sur-place. Les effets d’annonces ne sont pas créateurs de richesses. La manne Vivendi-Géris et ses 60 emplois ne sont qu’en devenir. La belle Perséphone, perle de l’agro-alimentaire, n’est toujours pas sortie de terre. Espérons qu’elle ne soit pas déjà sortie du territoire loudunais. Tout le monde se félicite des succès d’entreprises locales comme Cofatech, Agritubel ou CEIT, mais il faut bien prendre conscience que - par exemple - les succès de cette dernière sur le continent nord-américain seront plus créateurs d’emplois ‘in situ’ que dans le Z.I.Nord de Loudun.

Philippe Fortin
Conseiller municipal
Loudun pour un avenir solidaire

A suivre

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