samedi 15 mai 2010

Les hésitations de l’exécutif

L’état de grâce dont bénéficie tout nouvel exécutif semble terminé pour l’équipe du président BERTAUD. Après deux ans de gouvernance, la méthode consistant à faire croire que les actions du Département ne sont ni de droite ni de gauche ne fait plus illusion.
Alors que la crise économique s’est transformée en crise sociale, nous attendions un effort particulier du Département pour soutenir les plus précaires d’entre nous. Or, force est de constater, en la matière, que la politique de la minorité exécutive se borne uniquement à assurer les dépenses obligatoires. Aucun dispositif nouveau, aucun renforcement des moyens alloués pour soutenir les plus faibles d’entre nous n’ont été mis en place pour amortir les effets sociaux de la situation actuelle.
Dans le même temps, le Conseil général perpétue sa tradition de sur-communication et de saupoudrage des aides. Si des évolutions positives ont pu être constatées sur les méthodes de gouvernance, nous ne percevons toujours pas les priorités et les axes forts de la politique menée par le Conseil général. Entre l’argent dépensé dans l’organisation du forum FUTURALLIA (200 000€), l’annonce sans projet identifié et sans concertation avec la Région de la reprise par le Département de la pépinière d’entreprise du pôle mécanique du Vigeant et les incertitudes sur la pérennité du plan d’aide aux communes, nous nous interrogeons sur la cohérence de l’action de l’exécutif actuel.
La période de restriction budgétaire imposée aux départements par le gouvernement que soutient la majorité actuelle, nécessite de faire des choix politiques. Le premier serait de réclamer par tout moyen utile les 139 millions d’euros que nous doit l’Etat.

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