mercredi 9 novembre 2011

Un mépris intolérable des associations caritatives

Lors de la dernière séance budgétaire, notre groupe a une nouvelle fois interpellé la majorité sur l’augmentation de la précarité dans la Vienne (voir notre précédente tribune). Malgré les preuves déjà apportées d’une réelle urgence à protéger les plus fragiles, l’exécutif s’évertue à minimiser une situation de crise lancinante.

Premiers témoins de cette précarité, les associations caritatives se substituent aux carences d’un système public qui n’accompagne plus les populations démunies. Avec une augmentation moyenne de 25% des bénéficiaires sur les 3 dernières années, les bénévoles croisent de plus en plus de travailleurs, d’étudiants ou de retraités pauvres.
Le Département se doit d’être en première ligne pour soutenir ces associations. Nous avons souhaie qu’une enveloppe supplémentaire de 50.000 euros, prise sur des recettes non prévues au budget, soit attribuée selon les besoins. En réponse, nous n’avons obtenu que des railleries du vice-président aux affaires sociales, ce dernier taxant même certaines associations d’épargne abusive.
C’est ainsi qu’il a argué que la Banque Alimentaire de la Vienne n’avait pas besoin de fonds supplémentaires, puisqu’elle possédait plus de 7 mois d’avance de trésorerie. C’est mal connaître la gestion d’une association qui perçoit des subventions annuelles et pour laquelle 12 mois de trésorerie sont nécessaires, afin de couvrir les dépenses non compensées par des recettes immédiates.

Les bénévoles apprécieront…
Ce mépris est inadmissible et n’honore pas les élus de la majorité qui ne reconnaissent pas l’action des associations.

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