lundi 16 août 2010

L’été, il n’y a pas que la chaleur qui donne des coups sur la tête

La propension du Président de la République, et plus largement de celle de la famille UMP, à se mettre à l’index de la communauté internationale prend une tournure pour le moins inquiétante. Après les sévères critiques essuyées dans les médias internationaux, notamment le New York Times qui écrit " Nicolas Sarkozy, qui aime être appelé Sarko l’Américain, attise dangereusement les passions anti-immigrés pour des calculs politiques à court terme" ou la presse algérienne qui évoque " la xénophobie officielle " du Président de la République, c’est au tour de l’ONU de stigmatiser le " manque de volonté politique" face à une " recrudescence notable du racisme et de la xénophobie " en France.
Pas de pause estivale pour les soldats de la droite, avec un retour aux fondamentaux sur le sempiternelle thème de l’insécurité, permettant au passage de commencer à brosser l’électorat d’extrême-droite dans le bon sens pour 2012. Les ficelles sont bien (trop ?) connues, quand on n’a plus rien à dire une bonne communication sur « l’étranger » permet toujours de se refaire une santé politique.
Et puis il faut bien faire oublier l’atmosphère délétère qui règne autour d’une présidence qui s’enlise dans les scandales. Des cigares de Blanc aux complaisances de Woerth, en passant par les permis de construire à géométrie variable ou des postes de chargé de mission à la limite du fictif, on ne compte plus les « affaires » impliquant de près ou de loin un membre de l’exécutif national.
D’ailleurs, sondage après sondage, la cote de Nicolas Sarkozy stagne à 35 % de satisfaction. Et puis, lorsqu’on discute avec nos concitoyens, nombreux sont ceux, ayant voté pour lui en 2007, qui déclarent ne pas être disposés à le refaire en 2012…

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