dimanche 13 mai 2012

L’école publique sacrifiée dans nos communes : jusqu’à quand ?

 

Tribune du magazine départemental Vivre en Vienne - Mai 2012

Comme chaque année, le département de la Vienne se doit de supporter la fermeture de classes mettant en péril la qualité du service public d’éducation pour nos jeunes enfants. La colère des parents relayée par les élus locaux de gauche ne porte pas car le gouvernement considère que ces services publics sont des charges insupportables pour la République.


On pourrait s’amuser de voir la pseudo-indignation des élus de la majorité départementale devant les écoles menacées tandis qu’au sommet de l’Etat c’est une même majorité qui prend ces mesures arbitraires de fermeture de classes.
Malheureusement l’heure n’est plus à l’ironie mais à l’inquiétude devant un système éducatif sacrifié sur l’autel de la performance. La véritable modernité n’est pas dans la suppression des emplois publics au service de tous mais dans notre capacité à conjuguer l’égalité des droits avec l’égalité des faits.
Les élus de gauche s’y engagent sur le terrain, en défendant l’Ecole Publique de la République et plus encore les services publics, sans ambiguïté avec force et courage.
Les fermetures de classes sont le symbole le plus visible de la marchandisation de la société où tout ce qui ne rapporte pas n’est plus supportable. Il faut pourtant bien se rendre compte que c’est l’équilibre social et territorial de notre département qui est en jeu.
Dans les zones rurales comme dans les quartiers urbains les plus sensibles ce sont les familles les plus modestes qui sont comptables de cette politique injuste.
Une école qui disparaît c’est demain un village qui se meurt.

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